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 I don't know who you think I am || Cloud [Hot]

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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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● Citation : "On ne connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !" Antoine de Saint-Exupéry
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MessageSujet: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMer 31 Juil - 13:24


    Il paraît qu'il ne fallait pas traîner dans ce coin, que les gens qui y venaient avaient la fâcheuse tendance à disparaître ou à péter les plombs ensuite. Eh bien peut-être que je cherchais les emmerdes après tout, mais ça ne me dérangeait pas de venir là. De toute façon, c'était le seul garage le plus proche et je ne voulais pas prendre le risque que ma voiture s'arrête d'un coup si je tentais d'aller plus loin. Dans ces moments là, je regrettais ma moto, je regrettais Tirana où je filais comme une folle sur ma bécane et que personne ne venait me chercher des emmerdes parce que tout le monde savait que ma famille trempait dans les activités douteuses. Ici à Vancouver, je ne devais pas me faire remarquer. Enfin, c'était en tout cas ce que Vadim me conseillait, mais je me demandais quelle logique il avait en me payant une Audi R8 et en espérant que j'aurai l'air discrète. Essayez vous d'être discret au volant d'une superbe voiture sportive. Mais bon, elle pouvait être aussi chère et belle qu'elle voulait, cette voiture venait quand même de me lâcher salement. En effet, voilà deux jours que son moteur s'arrêtait en pleine course, et que je devais me border dangereusement pour le redémarrer. C'était assez gênant quand même, sachant que je risquais un accident à tout bout de champ. J'avais bien sûr essayé de la réparer moi-même, mais mes connaissances en mécanique n'était pas assez étendues pour éradiquer ce problème. J'avais même essayé de donner un coup de jus magique au moteur, mais ça n'avait rien arrangé. J'étais condamné à l'emmener dans un garage. Une vraie perte de temps encore... Et bien sûr, comme je devais me faire discrète, je ne pouvais pas me permettre de ramener la voiture en concession et d'en reprendre une autre... Mes collègues et mes élèves n'auraient pas fini de jaser sinon.

    M'enfin, voilà que je ramenais donc cette voiture dans le garage le plus proche que j'avais trouvé, et tant pis s'il se trouvait dans le quartier le plus pourri et miteux de Vancouver, je n'avais certainement pas peur. Qu'ils viennent par dizaine s'ils le voulaient, d'une secousse je les ferai tous tomber comme des dominos. Ah, la confiance que procurait les pouvoirs de sorcière.
    J'arrêtai la voiture devant le garage et sortis en attendant le propriétaire. Autant dire qu'avec ma voiture de sport et mon look de femme bourgeoise moderne, je faisais horriblement tâche dans ce décor délabré et crasseux. Et pourtant, quand tant d'autres auraient déjà fui, je restai là, sans aucune crainte de ce qui habitait cette zone. J'estimais que ce n'était que des rumeurs pour faire fuir les nénettes, les bourges et les flics. A mes yeux cet endroit ressemblait terriblement à un quartier d'un cartel mexicain, et pas du tout à une zone industrielle d'une grande ville canadienne.

    J'aperçus enfin un mouvement. Un homme sortit et venait à ma rencontre, sûrement le propriétaire du garage. Je ne pus m'empêcher de penser qu'il était diablement attirant, respirant la virilité même. Il était bien bâti, imposant, et très beau en plus... Exactement mon type d'homme. Quelque chose pourtant affola mon sixième sens, ce pouvoir de sorcier qui se manifestait sous forme d'intuition très forte. Mais je préférai ignorer ce qu'essayait de me hurler mon troisième oeil pour me concentrer sur la carrure du garagiste. Je lui offris mon plus beau sourire, mais lui avait l'air un peu renfrogné. "Bonjour ! Je viens vous voir parce que j'ai un problème avec ma bagnole... Mais ça vous vous en doutez je pense. En fait j'ai un problème de moteur plus précisément..." Je n'eus pas le temps de finir, ni même de comprendre quoique ce soit, que je me retrouvais violemment plaquée au sol. Le temps de reprendre mes esprits, je compris ce que mon sixième sens voulait me dire. C'était un loup... et un loup visiblement en colère. Qu'est-ce qu'il me voulait ? Je ne savais pas que c'était une coutume lupine de plaquer par terre les gens qui viennent demander de l'aide...


Dernière édition par Dasha Z. Jakova le Mer 21 Aoû - 21:01, édité 1 fois
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Cloud J. Rushbury


Cloud J. Rushbury

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● Citation : Si on mélange la purée et la sauce, après on ne peut plus les séparés, c’est pour toujours. La fumée sort de la cigarette de papa, mais elle ne retourne jamais dedans. On ne peut pas revenir en arrière. C’est pour ça que c’est dur de choisir. Il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas, tout reste possible.
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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyJeu 1 Aoû - 16:04






Torse nu comme bien souvent, il fallait dire qu'il passait la plus part de son temps seul au milieu des carcasses de voiture qu'il réparait, pas grand monde venait s'aventurer par ici sans craindre de se faire agresser. Il fallait dire que Cloud avait mauvaise réputation pour avoir mauvais caractère, aimable comme une porte de prison. Pourtant il avait des clients, juste parce qu'il travaillait bien, parce qu'il n'arnaquait pas ses clients en faisant à moitié les réparations pour qu'ils reviennent trois mois plus tard. Une voiture réparée par ses soins avait bien souvent beaucoup de kilomètres devant elle, était-il passionné ? On disait souvent cela à son sujet, la vérité était qu'il arrivait à trouver un certain calme en travaillant ainsi. Il avait appris la mécanique sur le tas et il avait dû y mettre beaucoup d'énergie et de concentration. Il était là allongé sous cette voiture quand il entendait une voiture de sport se diriger vers son garage, son ouïe si fine distinguait un bruit anormal dans le moteur. Il détestait les voitures de sport, beaucoup trop d'électronique... Ceci dit, il s'y connaissait suffisamment pour déjouer les systèmes des fabricants. Le moteur coupé, il posait doucement ses outils au sol en sortant de sous la voiture, soupirant faiblement. Une portière qui s'ouvre, l'odeur d'un déodorant de voiture et l'odeur du cuir des fauteuils, puis venait l'odeur de sa propriétaire... Le regard azuré de Cloud s'assombrissait tout coup, serrant le poing il se relevait lentement, il l'aurait reconnu entre mille. Son odeur avait été faible cette nuit là, mais il l'avait perçue. Son odeur de sorcière, son parfum poivrée et délicieux, un parfait de femme, une odeur unique, la sienne. Les cheveux noué au dessus de sa nuque, il passait entre les voitures, il l'apercevait. Une sale bourgeoise qui plus est, comment peut-on être stupide à ce point en osant venir dans son garage ? Il y avait au moins une demi-douzaine de garage à Vancouver, pauvre idiote... Il sentait le poids de son regard, il sentait les phéromones qu'elle dégageait à la vue de l'homme qu'il était, il lui plaisait ? Amusant, la chasseuse était donc excitée à ce point par sa proie ? Elle le répugnait. Il ne ralentissait pas, sentant son cœur palpiter de vengeance dans son abdomen, le lycan l'observait sourire. Elle était aussi belle qu'idiote de toute évidence ; dommage.

Elle commençait à lui exposer ses problèmes d'automobile, ses deux mains lancées en avant sur ses épaules, il fit basculer la jeune femme en arrière qui fit un bruit lourd au sol, l'accompagnant dans sa chute. Son regard azuré virant dans des couleurs ambrées la dévisageait alors que dans ses yeux il ne pouvait distinguer aucune peur à son égard. Son avant bras plaqué contre sa clavicule pour l'empêcher de se redresser, la colère dans les yeux il voulait lui arracher le coeur, maintenant. « Tu aimes jouer avec le feu, mais je ne t'ai pas oublié. Ton odeur te trahis sorcière. » Soufflait-il avant de charger son poing pour venir la frapper dans les cotés avec sa rage animale. Il allait la réduire en miettes, il n'aurait probablement pas besoin de se mettre sous sa forme animale, serrant ses doigts autour de sa gorge si fine, on pouvait lire dans son regard animal toute sa rancoeur et sa colère. Cloud était brisé, ils l'avaient brisé. Il avait blessé sa fierté, le traquant comme un gibier, mais cette fois il tiendra un bout de vengeance et même si quelqu'un viendra remplacer cette garce, il aurait tout de même la satisfaction d'avoir fait couler son sang.

Mais la sorcière n'était pas sans défense, ils roulaient et la tête de Cloud venait taper dans la voiture de la jeune femme, lâchant sa prise quelques secondes, il l'attrapait à la cheville, la trainant au sol pour l'attirer vers lui. L'homme ne perdait pas de temps avec des explications de sa violence, il ne la menaçait pas, il exécutait. Mieux vaut agir plutôt que parler sans cesse et finalement ne rien faire en se laissant manipuler, de laisser à l'autre une chance de s'enfuir. A lui, on ne lui avait jamais laissé la moindre chance de s'enfuir et ils disaient vouloir établir le dialogue ? Quelle belle foutaise ! Chargeant son bras pour lui donner un coup qui défigurerait son magnifique minois de bourgeoise si parfaite. Aveuglé par sa colère, par cette peine profonde qui le laissait comme un animal blessé agissant au désespoir, agissant pour sa survie, pour la fierté qu'on tentait de lui arracher, il ne pouvait tolérer qu'on l'humilie davantage, qu'on le détruise juste parce qu'il était un monstre... C'était ce monde qui l'avait rendu ainsi, c'était le monde qui l'avait détruit, cette fille en faisait partie et sa rage avait éclaté parce qu'il se battrait jusqu'au bout même si ça devait le tuer.


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyVen 2 Aoû - 14:55

    La colère se déversait à flots dans ses yeux de lycanthrope. Une colère si pure et si violente qu'un être humain pourrait en être simplement terrassé avant même d'avoir été touché. Et malgré la folie animale qui animait ses iris, je reconnaissais une lueur de froide intelligence qui ne saurait qu'être humaine. Et puis il y avait ce voile de tristesse dans son regard... L'homme pouvait tant exprimer en un regard, pouvait faire ressentir toutes les émotions possibles en un coup d'oeil. Tant de subtilité dans un mince aperçu. Et ses mots, murmurés à mon oreille étaient chargés de rage, de volonté de tuer. Je ne le connaissais pas, mais lui visiblement semblait savoir qui j'étais... Ou pensait savoir. Mais je n'allais certainement pas rester comme ça, étendue au sol à étudier la peiné qui émanait de lui, il fallait que je me dégage, que je sorte de cette position de faiblesse. Je n'allais pas le laisser me détruire le visage, il m'était bien trop précieux. Et sans aucun doute, la rage qu'il mettait dans ses gestes me tuerait d'un coup. Comme électrisée, je réagis enfin, le poussant de toutes mes forces, et nos deux corps roulèrent jusqu'à ma voiture. Déstabilisé, il lâcha légèrement son emprise, me donnant un échappatoire. Mais alors que j'étais presque hors de portée, il s'appropria ma cheville avec force, me ramenant sans ménagement à lui.

    J'étais sûre d'une chose, il allait me tuer, me déchirer en autant de morceaux que possible. Il ne s'annonçait pas, ne s'expliquait pas, il laissait juste éclater sa violence. En général, les gens qui ne veulent pas tant ta mort que ça se perdent en discours de méchant, révélant leur volonté de jouer. Ce type là ne voulait certainement pas jouer, et j'allais finir en pâté pour loup en un rien de deux si je ne le calmais pas immédiatement. Mais dans cette position, il ne m'écouterait pas, il fallait que je récupère la position de force. Bien sûr, il me restait la possibilité de lui balancer une décharge d'énergie magique et de me relever pépère, mais je ne trouvais pas ça loyal. La magie, je la gardai en dernier recours.
    Il m'avait traîné jusqu'à sa hauteur, mais avant qu'il ne tente de reprendre possession de mon corps, je remontai mon genou et mon tibia vint se loger sous son ventre alors que mes mains accrochaient ses épaules. Avec force, mais certainement pas assez pour pouvoir maîtriser le loup, je lançai ma jambe. La prise n'eut pas l'effet escompté, puisqu'il ne fut pas propulsé comme d'autres l'auraient été, mais juste déséquilibré. Il tomba à côté de moi, mais cette fois je n'attendis pas une minute et me relevai aussi rapidement que possible. Et d'un bond, je me hissai sur le toit de ma voiture et tentai d'analyser la situation. Donc, j'étais entrée dans un garage par hasard pour qu'on me répare ma voiture, et voilà qu'un loup enragé me sautait dessus pour me mettre en pièces. Charmante journée ensoleillée, comme toujours.

    "Je pense que tu te trompes de sorcière mon loulou. Je ne te connais pas et je ne t'ai jamais vu, ce serait dommage que je devienne méchante à notre première rencontre."  Les gens pourraient penser que je suis folle, que je ne tiens pas à la vie, mais j'étais comme ça, toujours à ironiser face à la mort. Je n'avais pas peur d'elle, je l'avais fréquentée à chaque instant de ma vie. Enfant, je vivais avec elle, déambulant dans les couloirs silencieux de la villa, à me méfier de chaque ombre, parce qu'un vampire aurait pu en sortir. J'avais appris à ne plus en avoir peur, à apprécier même son calme.  Vadim m'avait promis que la mort n'était qu'une continuité de la vie, qu'il fallait l'accepter pour vivre. Depuis, je n'avais plus de frein. Là voilà la vraie liberté, être libérée des angoisses de la fin qui empêchent de vivre.
    Le loup ne semblait pas enclin à se calmer. La même rage déformait ses traits, me promettant toute sorte de tortures et des morts les plus sanglantes les unes que les autres. S'il ne se reprenait pas immédiatement, j'allais vraiment devoir y mêler un peu de magie.
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptySam 3 Aoû - 13:02







Elle ne manquait pas de répondant, elle savait se défendre la peste. Mais pourquoi n'utilisait-elle pas la magie pour le maitriser ? Puisque c'était ce qu'ils faisaient toujours. Un coup dans l'abdomen le fit basculer, c'est à cet instant qu'elle lui échappait avec vitesse. Se relevant à son tour sans trainer non plus, il entendait le bruit de la carrosserie sous ses talons, à vrai dire, même aveugle il pourrait la trouver par cette odeur particulière qu'elle avait. Se redressant, il lui faisait face, la rage dans le regard, le coeur meurtris de souvenir sanglant, non il ne lui pardonnerait pas et si elle voulait survivre elle devra être à la hauteur. Mais qu'importe, maintenant il connaissait son visage et l'immatriculation de sa voiture, il la retrouverait et la tuerait comme un misérable insecte, comme la vermine qu'elle était. Elle le provoquait, le « loulou » fut de trop, ses mensonges le répugnait. Serait-ce possible qu'elle ignore le visage de l'animal qu'elle avait traqué la nuit, pourchassé et malmené malgré les hurlements à la mort en appel aux forces de la lune, mais en vain. Relevant son regard ambre vers la jeune femme, il serrait les poings avant de frapper avec force la voiture, enfonçant la portière passagère, il plaçait son pied dans ce nouvel appui pour se hisser à son tour sur le toit de la voiture. Dévisageant la jeune femme quelques instants, il essayait de sentir qu'elle mentait, de détecter un mal aise, un léger stress lié au mensonge... Les humains dégageaient toujours des phéromones face à l'angoisse, à l'inquiètude, au mensonge. Mais il n'y avait rien... Troublant et à la fois agaçant, car il était persuadé qu'elle mentait. « Je ne me trompe pas... J’ai senti ton odeur... Je vous tuerais tous, un par un et cela même si je dois y passer des mois. » Sa voix était rauque, il sentait qu’il allait faiblir à la transformation telle sa colère fut immense. Le désir de lui arracher le cœur, de l’anéantir, la couper en une douzaine de morceaux qu’il rendrait à ses copains sorciers petits à petits. Tous ses instincts animaux, bestiaux, vengeurs prenaient le dessus. Il n’y avait que la mort de cette garce qui puisse le satisfaire, qui puisse lui donner un sentiment de justice. Cette justice qui l’avait abandonné il y a 18 ans.

Un coup part, mais elle esquive. Ils ont détruit ce qui avait bien pu rester de lui, le poussant à tuer davantage, à lui donner ce besoin de vengeance. Ils avaient cultivé sa douleur pour faire de lui le monstre qu'il avait redouté. Bien sur qu'il le fut, mais s'il avait pensé le maitriser à peu près jusque là, il perdait juste le contrôle. « Inutile de bavarder. » Ordonnait-il alors qu'elle ouvrait la bouche pour riposter. Non, parler ne servirait à rien, il ne changerait pas d'avis, jamais. Pourquoi devrait-il l'épargner alors qu'elle et les autres lui avaient arraché tant de sa fierté, ils lui avaient volés sa liberté animale. Bien sur qu'il était dangereux, mais s'il s'était toujours fixé des limites ; depuis le début de la traque ils avaient déchainé la bête. Alors il se jette sur elle, puissant sa force de la peine crée par sa vie, par son enfer. Ils font une magnifique roulade et tombent au pied de la voiture, elle a de la chance, le hasard à voulu qu'elle soit au dessus de lui, sans quoi il l'aurait allégrement écrasé de son poids pour lui fracturer un ou deux os. Il la saisissait par sa jolie robe qui se déchirait légèrement sous sa brusquerie, roulant sur la droite il plaquait la femme sublime qu'elle était tandis que lentement ses crocs animaux apparaissaient, c'était probablement là, le début de la fin. Une fois transformée, il était doté d'une sorte de carapace qui le rendait moins sensible à certaines douleurs. Si la magie avait su le maitriser sous cette forme, ils avaient du s'y mettre à plusieurs. Le coeur blessé de Cloud battait vive allure dans son torse, prenant lentement un rythme lupin. Intense chaleur, il sentait qu'il perdait le contrôle, mais cette fois il ne lutterait pas contre le monstre... Qu'il vienne et lui fasse payer, qu'elle voit ce qu'elle avait fait de lui, ce qu'ils ont fait de lui...


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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyLun 5 Aoû - 13:33


    Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Les mots se heurtaient à une barrière de colère, sa rage et sa détermination étaient tellement fortes qu'il semblait comme les voies du seigneur... impénétrables. Aucune parole de raison ne pouvait le calmer maintenant, il allait falloir employer la force. Et bien sûr, c'est le jour où je choisissais pour une fois de m'habiller en grande dame qu'on m'attaquait et qu'on essayait de me tuer. Et dire que pour une fois, je n'ai absolument rien fait qui aurait pu m'attirer ce genre de problèmes. Qu'est-ce qui pouvait bien déclencher ce genre de folie ? Quel acte qu'il me reprochait pourrait pousser un homme à être fou à ce point ? Que de questions auxquelles je n'aurais pas de réponses si je ne trouvais pas une solution pour le maîtriser.
    Nos regards se croisèrent, et dans mes yeux il put lire toute l'incompréhension mais aussi l'effronterie qui pulsaient en moi à l'instant. Lui n'était qu'un nuage noir, déterminé à tout détruire sur son passage, un ouragan ravageur et impossible à stopper. Et moi j'étais sur son passage... pire, j'étais source de cette colère.

    Il emboutit la porte de ma voiture, et je fis une moue affligée. Vadim n'allait certainement pas être content d'apprendre que j'avais abîmé la voiture qu'il m'avait payée... Mais il le serait encore moins s'il apprenait qu'un loup garou féroce avait essayé de me tuer. Le lycan en question se hissa sur le toit face à moi et après quelques secondes à me scruter, il persista avec cette histoire d'odeur. Il évoqua le fait de nous tuer tous, mais alors qu'il semblait être clair, moi j'étais dans le flou total. De qui et de quoi pouvait-il bien parler ? Je pensais un instant à ma famille… mais autant les sorciers que les vampires se trouvaient en Albanie depuis des générations, et je n’avais jamais entendu parler de conflits avec des loups… Mais Vadim me cachait tellement de choses ! J’allais répondre, mais ma tentative fut avortée par un coup qu’il me lança. J’esquivai largement l’attaque, et m’apprêtai encore une fois à me défendre verbalement, quand cette fois il me coupa la parole. Il m’ordonna de ne pas parler, et la puissance qu’il mit dans ses mots étaient telle que je me tus. Je ne doutais alors plus de son statut, il devait forcément être un alpha. Il était fort, imposant et intransigeant. Moi-même n’étant pas louve, j’avais obéi sans poser de question. Et d’un coup il me rappela Vadim, aussi imposant et sûr de lui que ce loup… et c’était aussi la deuxième personne sur cette planète à pouvoir me clouer le bec en un instant.
    Troublée par son  caractère dominant, je ne pus anticiper l’attaque. Sans comprendre, je me retrouvais au-dessus de lui, et je tentai de le maîtriser, mais il était beaucoup trop fort. Et j’essayais tant bien que mal de le maintenir, mais il échappa sans peine à ma prise, et en attrapant un pan de ma robe, il en déchira la soie délicate. D’accord, alors là, il dépassait vraiment les bornes.
    Si on assistait de loin à la scène, on pourrait croire totalement à autre chose, comme des retrouvailles torrides de deux amants. L’homme qui déchirait avec passion les vêtements de la femme puis qui la plaquait à son tour sur le sol pour la dévorer des yeux. Et dévorer était ici un mot de circonstance ! Mais de loin, il y avait des détails qu’on ne pouvait pas voir, comme la folie animale qui prenait le dessus sur la raison de l’homme ou comme les yeux de la sorcière qui eux aussi animés de colère s’assombrissent d’un coup, troquant un beau noisette contre un noir abyssal.  Et d’un coup la scène prenait un tournant effrayant. La poussière se lève d’un coup et se met à tourbillonner autour des deux corps au sol, emportant outils, chiffons et débris mécaniques au passage. Et tout aussi soudainement, l’homme est violemment projeté contre le plafond et le heurte dans un bruit sourd. Au lieu de retomber comme les lois de la gravité l’ordonnent, il reste fixé au plafond, le temps que la femme au sol se relève. Oui, cette scène devrait vraiment être irréaliste pour un spectateur extérieur, mais pour moi, elle n’est qu’un extrait d’un quotidien magique et mouvementé.

    Je me relevai lentement et dépoussiérai mes bras et mes cheveux. Ma robe semblait malheureusement irrécupérable, et j’étais obligée de la retenir, autrement elle glisserait au sol. Je levai alors les yeux vers le loup, visiblement dans les vapes après cette rencontre brutale avec le plafond. Au moins avait-il cessé de se transformer. Je sentais que mes iris n’avaient pas retrouvé leur couleur normale, et la magie picotait encore au bout de mes doigts. « Je t’avais dit que je deviendrais méchante si ça continuait. » Je croisai les bras du mieux que je pus sans lâcher le tissu, puis haussai un sourcil sarcastique. « Donc maintenant tu vas écouter. Je ne sais pas pour qui tu me prends, mais je n’ai absolument rien à voir. Oui je suis une sorcière, oui j’aime jouer avec le feu, mais je ne mens pas quand je dis que je ne te connais pas et que je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Donc maintenant, si tu ne me crois pas, tu peux  utiliser un de tes tours de loup garou et écouter les battements de mon cœur qui t’informeront que tout ce que je raconte à l’instant est vrai. » Je me tus un instant, le temps de le laisser méditer un peu. Je ne savais pas s’il l’avait fait, s’il avait utilisé son ouïe pour voir si je ne lui mentais pas, mais j’ajoutai quand même : « Maintenant je vais te reposer sur le sol, mais si tu essayes encore une fois une tentative désespérée de me mettre en pièces, je promets de t’enrouler dans une feuille métallique et de te laisser moisir emprisonné comme un nem mal cuit. J’espère que j’ai été claire. » Lui avait peut-être le ton de l’alpha, mais moi j’avais la fermeté d’une prof et l’assurance d’une sorcière. Et s’il croyait qu’un esprit sauvage comme le mien se laisserait dompter à chaque fois qu’il donnerait un ordre, et bien il se fourvoyait. Toujours les bras croisés, je le fis léviter jusqu'au sol, et attendis qu'il se relève, prête à mettre ma menace à exécution.
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMar 6 Aoû - 10:26






Peut-être que s'il avait mis moins de temps à éveiller l'animal en lui, elle ne serait déjà plus là. Il était loin de penser qu'il venait d'épargner une innocente, elle n'avait pas une tête d'innocente, tout comme lui. Il avait ordonné de se taire, elle avait obéi comme s'il était une chose impressionnante. Il l'était, mais Cloud ne se rendait nullement compte de ce qu'il était vraiment, juste un monstre. Les yeux dans les yeux, il allait devenir ce monstre, mais il apercevait le regard sombre de cette femme, elle respirait la magie alors que les poumons du bellâtre se gonflait de haine. Il ne prit guère attention à se tourbillon, il allait devenir cette bête et elle pouvait déchainer les ouragans qu'elle ne saurait jamais l'arrêter seule, combien avaient-ils été à essayer ? Cloud était devenu plus fort encore à lutter contre cette traque dont il était la victime. Mais voila, à l'instant même où l'homme allait laisser place à la bête, il sentait son corps défier les lois de l'apesanteur et être propulsé contre le toit, sa tête heurtant l'une des poutres métalliques, il perdait connaissance quelques secondes. Les yeux clos, il ne bougeait plus, comme anesthésié, il entendait la voix de la jeune femme alors qu'il se sentait une fois de plus prit au piège par ces sorciers de malheurs... Elle persistait dans son mensonge, alors que ses sens étaient quelque peu engourdis d'une mutation avorté...

Atteignant le sol, ses genoux caressaient en premier la terre ferme puis ses mains venaient lui offrir un appui douteux, penchant dangereusement il menaçait de tomber à chaque minute. Le visage masqué derrière sa chevelure brune, les yeux clos il semblait à peine respirer. C'était la première fois qu'on l'empêchait de se transformer. Probablement qu'un soir de pleine lune elle n'aurait pas eu le temps de dire ouf qu'il aurait prit sa forme bestiale ; mais quoi qu'il en soit ; elle venait de maitriser la bête qui était en lui, difficile de tomber à genoux. Du moins c'était ce que l'on pourrait croire, mais Cloud n'avait plus rien. Et cette impression de fierté n'était rien, sa vie était un véritable désastre et il n'y avait rien de ce qu'il avait pu faire dans sa vie qui puisse le rendre fier. Cette assurance, elle venait de l'expérience, de la douleur, de la haine, de la lassitude... Il n'avait plus peur de grand-chose, rien ne pouvait l'impressionner. S'il devait tomber à genoux, soit, il avait déjà mangé la poussière, il était tombé plus d'une fois et pourtant, il était toujours là. Parce qu'il était un monstre.

Enfin il ouvrait les yeux, cette lueur animale avait disparue de son regard qui avait retrouvé sa pureté du ciel et sa tristesse infinie mêlée cette hargne au fond de lui, les traits de son visage adouci et lui rendait sa beauté humaine. Lentement il se redresse, sa chevelure se dégageant de son visage dans le mouvement de son corps, il la fixait silencieusement de longues secondes. Elle ne mentait pas, pourtant... Pourtant il avait senti son odeur, comment aurait-il pu se tromper à ce point ? Son odorat ne lui avait jamais menti, il avait toujours pu se fier aveuglement à celui-ci. Elle n'avait pas menti, elle ne mentait pas. Mais son innocence était impossible. Un milliard de questions semblaient se poser dans la tête de Cloud. Il l'avait intimidé par Son charisme, elle avait contrôlé sa transformation. Etrange situation pour l'un et l'autre, mais ce n'était pas ce qui préoccupait la créature, non... Il n'y aurait donc jamais je justice à cette torture. « Très bien. Je me suis trompé. » Sa voix était glaciale et le ton autoritaire avec cet accent de grande Bretagne ; il la fixait. Pas d'excuses, rien. Il n'était pas même convaincu de ce qu'il venait de dire. Il avait senti son odeur, elle avait été là. Il devrait la tuer, mais il ne fit rien. Etrangement, il lui laissait une chance. Il avait l'air tellement digne, mais au fond de lui il était détruit, à cause de ces gens là. Cloud était épuisé de combattre.

Alors sans rien ajouter. Il la contourne. Ouvrait la portière passager enfoncé de son bolide, tournait la clé dans le démarreur après avoir ouvert le capot. Il sortait de la voiture pour soulever le capot, le problème venait tout à fait de l'endroit qu'il avait suspecté. Il n'avait jette un bref coup d'oeil pour un examen qui en principe devrait durée quelques instants, c'était inutile. Il refermait le capot puis coupait le moteur avant de lui dire tout en refermant la porte. « Dans cinq jours elle sera comme neuve. Si tu la laisse ici. » il lui jetait les clés de la voiture qu'elle attrapait avec adresse ; il agissait avec détachement, mais il était loin d'avoir oublié. Trouvant son regard il la fixait tout en poursuivant « Vous croyez que vous êtes supérieurs parce que vous contrôlez les forces de la nature, mais n'oublie pas que je suis l'erreur de cette nature. Et si aujourd'hui tu vis encore, sache qu'à la prochaine pleine lune je me souviendrais de toi et si tu m'as trompé ; je te tuerais en première. » Le ton est toujours aussi menaçant, le mal dominant qu'il était ne promettait pas l'exécution à la légère. Il la tuerait s'il sentait à nouveau son odeur. Alors qu'elle profite de cette seconde chance si elle disait la vérité, mais si elle mentait ; son échéance était juste retardée. Alors l'animal tournait le dos à la jeune femme pour s'éloigner, entre les voitures. Epuisé, il finissait par s'assoir contre la roue immense de ce 4X4 en ruine, elle ne partait pas... C'était plus qu'étonnant. Elle n'avait pas froid aux yeux, elle avait le caractère d'être l'un des leurs, elle avait le caractère d'une gagnante, d'une dure à cuir. Probablement s'étaient-il trouvaient dans ce domaine. Soupirant faiblement, il posait la nuque contre le haut du pneu pour fixer ce plafond auquel il avait été perché, mauvais baptême de l'air. Si elle avait menti, elle le lui paierait... Ouvrant une fois de plus les yeux, il avait senti qu'elle s'approchait de lui. Le loup était frustré de ne pas avoir pointé le bout de son museau, de ne pas avoir dégusté la chair de cette sorcière ; la fatigue se laissait sentir, rendant l'homme sauvage quelque peu plus docile ; mais attention au loup qui dort...


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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMer 7 Aoû - 18:04

    Le revirement de situation était tout à fait étonnant. Une fois posé au sol, il s'était lentement relevé, manquant de tomber quelques fois. J'imaginais bien que ce n'était pas très agréable d'être interrompu dans ce genre de mutations. Moi-même si on m'assommait de la sorte alors que je lançai un enchantement, j'aurais été des plus troublée et désorientée. Mais au moins ma petite démonstration de force avait été effective, et sans un mot il reprit une apparence normale. Ses yeux avaient retrouvé leurs couleurs normales, ce bleu azuré et intense. Le voyant ainsi refréner sa colère et reprendre contenance, je me calmai également. Mon regard s'éclaircit alors, et toute trace des ténèbres de la magie avait disparu. Il m'annonça alors qu'il s'était trompé. Ah ben merci, peut-être aurait-il dû y penser avant de me sauter dessus et de m'arracher mes vêtements. Mais même s'il admettait que tout ceci n'était qu'une erreur, je n'en restais pas moins sur mes gardes. Si ce loup avait la trempe d'un alpha, autant dire qu'il ne devait pas du tout être ravi par la tournure qu'avait pris les choses. Contrecarrer les plans d'un loup dominant n'était jamais de bon augure. Mais autant dire que s'attaquer à une sorcière sans scrupules n'était pas non plus l'idée du siècle.

    Sans un mot, il se dirigea vers ma voiture, et j'attendis le souffle coupé, me demandant s'il n'allait pas achever de la démonter, mais il se contenta de démarrer le moteur et d'ouvrir le capot, sûrement pour commença le boulot pour lequel j'étais venue le voir. Il m'informa ensuite qu'il la réparerait et que je devais la laisser ici cinq jours. Je faillis rétorquer que ce n'était pas sûr de laisser ma voiture dans un garage où le propriété sautait sur les clients pour les égorger, mais je préféré garder mon sarcasme pour moi. Autant ne pas l'énerver davantage, et même si j'étais capable de le faire, je ne voulais pas vraiment mettre ma menace de nem à exécution. Mais alors que je croyais les hostilités terminées, il enchaîna encore un discours, évoquant de nouveau cette histoire incohérente où j'étais censée avoir joué un rôle. Il semblait avoir une drôle de dent contre les sorciers, et mon erreur était peut-être d'en être une justement. Je ne dis rien, lassée de ses menaces qui ne m'atteignaient pas le moins du monde. S'il croyait me faire peur, il se trompait amplement. Même si tout à l'heure je m'étais étrangement inclinée devant lui, je n'allais certainement pas continuer de cette façon. S'il essayait de m'attaquer une nouvelle fois, je lui donnerais plus qu'un coup de vent.

    Il prit congé, et je voulus en faire de même, rassemblant toute ma dignité pour partir, mais je me rendis bien vite compte que c'était tout simplement ridicule. Je devais de toute façon prendre un taxi pour rentrer au portail le plus proche. Et en plus, je n'avais certainement pas l'air très fine avec ma robe déchirée que je tenais du mieux que je pouvais pour ne pas dévoiler mes sous-vêtements. Alors je le suivis, marchant d'un pas déterminé vers l'endroit où il s'était retiré. Adossé ainsi contre une roue, il n'avait plus rien de l'homme féroce qui pointait ses crocs au dessus de ma jugulaire. Si je n'avais pas été témoins de l'éclatement de sa rage tout à l'heure, j'aurais pu me laisser tromper et croire qu'il n'était qu'un mécano inoffensif... Et diablement attirant. Un poing sur une hanche, l'autre main retenant toujours la soie délicate, je tapotais du pied comme une mère qui demandait des explications à son fils. "Okay monsieur mystérieux, si tu crois que tu peux me faire un procès et m'accuser d'un crime dont je n'ai aucune idée, eh bien tu te mets la patte dans l'oeil ! Ne crois surtout pas que tu me fais peur ou que je vais fuir l'affrontement juste parce que tu fais le double de ma carrure ! Je t'ai déjà dit que je n'avais rien à voir avec ton histoire d'odeur et tout, je peux pas te donner plus de preuves que ma parole si je ne sais même pas de quoi tu parles !" Je pris une profonde inspiration puis m'arrêtai, à court de choses à cracher. "Et puis de toute façon je peux pas rentrer comme ça avec la moitié de mes fringues." Il continuait de me regarder, impassible. D'un coup il avait l'air épuisé, il n'avait plus rien de loup hargneux qui m'avait attaqué tout à l'heure, et il avait presque une bouille d'ange. Mais je n'oubliais pas non plus la lueur de folie meurtrière qu'il avait quand il me dominait tout à l'heure. "Bon, je sais, c'était un peu beaucoup le coup contre le plafond, mais tu penses bien que j'allais pas te laisser me démonter comme ça..."
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyJeu 8 Aoû - 10:05






Cloud fixait la jeune femme avec un calme déroutant, un peu comme si rien ne c'était passé, il agissait avec détachement pour ne pas céder à la colère une seconde fois. Quelque peu grincheux d'avoir perdu cette bataille face à cette fille, c'était l'animal qui n'aimait pas perdre, il était une sorte de gagnant dans l'âme ; mais il avait tout perdu dans la vie. Elle se tenait comme un professeur d'école, à croire qu'il voyait clair en elle, mit à part pour cette traque... Son regard azuré ne quittait pas les yeux noisettes de celle-ci, elle était loin de l'impressionnera avec ses manières de file propre sur elle ; elle l'intriguait plus qu'autre chose. Et s'il n'aimait pas cette façon qu'elle avait eut de le projeter dans les airs, il était trop fier pour l'avouer, mais il savait qu'elle avait bien fait si elle n'avait pas menti. D'après ses mots, elle serait ignorante de cette histoire ? Le loup la fixait attentif, essayant de capter une infime odeur de transpiration face au mensonge, d'entendre un battement de coeur ou un bruit de déglutition. Mais rien. Il ne répondait cependant rien, il n'exprimait rien. Peut-être un peu trop sonné, vexé aussi... Mais la vie continuait. Un début d'excuse ? Le loup arquait un sourcil, elle pouvait toujours se brosser pour qu'il s'excuse à son tour soupirant faiblement, il était agacé de cette situation, fatigué plutôt. C'était troublant et Cloud en avait assez de cette situation dans laquelle il se trouvait depuis plusieurs mois ; parfois il avait juste l'envie de tout abandonner. De partir loin, de se laisser à devenir une bête pour toujours, de laisser tomber l'idée de rester autant que possible humain, il avait juste envie de céder à l'animal cette vie qui n'avait plus aucun intérêt. Lentement il se levait et se posait face à la jeune femme pour la dévisager encore une fois avant de la contourner, de se diriger vers une armoire qu'il ouvrait et tirait un tee-shirt noir légèrement déchiré sur l'épaule « Il n'y a rien d'autre ici. » déclarait-il en lui jetant la loque sans lui accorder le moindre coup d'oeil. Non, il n'y avait pas de vêtement de femme ici, surtout pas dans son garage. Bien sur qu'il avait déjà fait des folies sur la banquette d'une voiture de ses clientes ; mais elles ne repartaient pas nue en général ; et puisque personne ne partageait sa vie... Pourquoi y aurait-il des vêtements de femmes ici ? Il était un homme séduisant, mais pas un homme que l'on puisse aimer tel qu'il était. Il n'y avait rien ici, à part sa solitude éternelle.

Refermant le placard, il poursuivait toujours sur ce même ton glacial tout en ce tournant vers elle le regard toujours aussi cruel bien que blessé dans le fond « Si tu tiens tant à le savoir la brindille, tu n'as cas te renseigner auprès de tes semblables. » Il doutait toujours de son innocence, c'était pour ainsi dire ; plus fort que lui. Il l'attrapait par le bras pour la propulser contre le capot du 4X4, il n'était pas un être de délicatesse ; la toisant du regard il poursuivait « A chaque pleine lune c'est la même chose ; tes petits copains sorciers qui jouent les chasseurs de lycan, c'est peut-être un jeu amusant pour vous... A moins que vous avez cette merveilleuse sensation d'être des héros ? Peu importe... Et si je ne vois rien, les odeurs sont très claires. La tienne... Juste une fois, mais je ne l'ai pas oublié. Comment le pourrais-je ? Pourquoi ne pas me tuer tout simplement ? On se simplifierait la vie pourtant. » Les sorciers qui auraient moins à faire, moins de perte. Et lui... Il aurait enfin le repos dans les enfers qui l'attendaient. Mais il irait vivre parmi les monstres et il pourrait cesser de souffrir, souffrir d'un monde duquel il était la terreur. Il relâchait doucement le bras de la jeune femme en ajoutant « Tu n'es pas une menteuse. Alors... J'ignore comment ton odeur est arrivée sur eux, probablement tes fréquentations. Des plus proches qu'il soit pour que ton odeur leur colle à la peau. Alors tu ne vaux pas mieux qu'eux à mes yeux. Parce qu'ils ne savent rien et si je suis un monstre à vos yeux ; vous ne connaissez rien de l'horreur... Je ne dois plus de compte à personne, surtout pas à des gens comme toi. Alors allez tous crever en enfer et foutez moi la paix ! » Il les emmènerait tous en enfer avec lui. Puisque la justice n'avait jamais été de son coté, il la ferait soit même. Il se vengerait du mal, de la douleur qu'ils lui infligeaient pour le bien de tous... Une foutaise. Cloud soupirait une fois de plus avant de croiser les bras, ne se gênant pas pour l'observer s'habiller et si elle l'interrogeait il répondrait seulement qu'il n'avait aucune confiance en elle, la vraie raison étant bien sur qu'elle était belle à mourir. Ça le tuait de penser cela à propos d'une sorcière ! De toute façon, elle ne s'était pas gênée pour le regarder : croisant les bras devant son torse dénudé l'homme tout aussi sauvage que sa bête la toisait du regard et malgré la fatigue il s'était mis en tête de ne pas faiblir jusqu'à son départ. Probablement fermerait-il boutique pour la journée et tenter de recoller les morceaux de ce qu'il restait de lui-même ; une fois de plus.


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyJeu 8 Aoû - 22:28

    Tout ce qu'il eut à m'offrir fut un long silence puis un tee shirt en piteux état. Mais au moins était-ce déjà mieux que cette robe en lambeaux que je ne supportais plus de tenir. A en juger par la taille, j'allais flotter dans ce vêtements, mais au moins il cacherait ce qu'il y avait à cacher. Et tant pis si je perpétrai un crime contre la mode, c'était mieux que de rentrer avec des vêtements déchirés, qui trahiraient en instant les signes d'un combat. Ce qui s'était passé ici, je comptais bien n'en parler à personne, pressentant l'affaire trop importante pour être propagée à la légère. Et puis que pourraient bien faire les gens de mon entourage ? Prendre piques et fourches et venir chasser l'animal avant de le tuer sur la place publique ? Enfin... Vadim le tuerait, c'était certain. Même si je le lui interdisais, il trouverait un moyen de détruire ce loup qui m'avait menacé. Parfois, avoir un vampire comme père de substitution était vraiment insoutenable...
    Je me tournai immédiatement vers lui quand il m'appela "brindille". Comment ça brindille ? Certes, je n'étais pas très grande, mais je n'étais pas non plus maigre et sans défenses ! Il tenait vraiment à ce que je l'emplâtre visiblement. J'allais répliquer, mais sa poigne se referma sur mon bras. Étrangement, je le laissai faire, alors que j'aurais pu me dégager sans problèmes et de bien différentes façons. Au lieu de ça, je fus projetée docilement contre un capot et je ne bougeais pas, trop intriguée parce qu'il allait dire. Voilà que finalement il déballait son sac, m'expliquant une histoire que je ne compris pas, ou plutôt ne voulus pas comprendre. Alors comme ça, il était la cible de chasseurs sorciers, et le plus étonnant, c'était que ces chasseurs étaient apparemment de ma connaissance, puisqu'il avait senti mon odeur lors d'une traque. C'était bien ma veine ma foi. Au moins maintenant je pouvais lui fournir des preuves que je n'étais pas de ces parties de chasse, puisque les nuits de pleine lune, j'occupais un poste de surveillance à Black Moon. J'étais déjà persuadée de mon innocence, mais maintenant j'étais sûre d'en avoir des justifications, qui prouveraient à ce loup qu'il s'était vraiment trompé. Et puis j'étais un peu soulagée aussi que ma famille sorcière ne fut pas impliquée dans cette histoire. Pourtant une question me taraudait encore. Qui pouvaient bien être derrière tout ça ? Et surtout, qui étaient les personne de mon entourage qui faisaient partie de cette chasse au loup ? Et comme s'il lisait dans mes pensées, il ajouta que quiconque fut cette personne, elle devait être très proche de moi pour porter sur elle mon odeur. Alors je n'eus plus aucun doute, c'était forcément quelqu'un de l'école. Les sorciers de là bas étaient les seuls que je voyais tous les jours, qui étaient assez proches de moi - et je parlais de distance - pour pouvoir s'être un jour retrouvé avec mon effluve en particuliers sur eux.

    C'était cependant une révélation à laquelle je ne m'attendais pas. Des sorciers de Black Moon qui chassaient ? Eh bien, il y avait effectivement les jumeaux Solas qui venaient d'une grande famille de chasseurs, mais il me semblait que leur haine était tournée vers les vampires et non pas vers les lycanthropes. Alors ça devait être d'autres personnes... Nombreux étaient les bruits de couloir évoquant des organisations secrètes au sein de l'école, mais je n'avais pas de temps à accorder à des rumeurs ! C'était comme cette histoire qui racontait qu'un fou était enfermé dans l'école quand venait la pleine lune... Et là la révélation fut double. Waouh... donc ce n'était pas une légende alors... et il était face à moi. Tout coïncidait ! Si ce n'était pas sur une personne, alors c'était dans une des pièces de l'école qu'il avait dû sentir mon odeur.
    Mes divagations continuèrent alors que je m'appliquais à enfiler le tee-shirt qu'il m'avait prêté. Je le faisais sans aucune pudeur, quand bien même il me regardait avec insistance. Je n'avais pas honte de mon corps et il pouvait bien dire ce qu'il voulait, c'est lui qui regardait. Mes estimations s'avérèrent cependant légèrement fausses. Le tee-shirt était bien sûr trop grand pour moi, mais il était quand même relativement court, couvrant tout juste mes fesses. Tant pis, au moins étais-je majoritairement cachée. Je n'avais pas prononcé un mot depuis qu'il m'avait relâché, méditant encore toute cette histoire. Enfin, je brisai le silence qui commençait à devenir bien trop palpable. "Eh bien, je crois savoir pourquoi tu l'as senti... Ces sorciers qui te traquent travaillent dans une école avec moi. J'en vois tous les jours alors je saurais pas dire lequel de ces cons s'est frotté à moi. Mais bon, je connais pas leurs histoires, je sais pas pourquoi ils le font, ils m'en ont jamais parlé." Mais maintenant tout était clair. Je comprenais mieux sa réaction, sa rage et son étendue. Il était traqué une fois par moi et privé de sa liberté. Moi non plus je n'aurais pas pu me contenir plus ma colère. La frustration, l'humiliation, la colère tous ces moteurs qui phagocytent la raison... Il avait vu en moi une possibilité de se venger et n'avait pas cherché plus loin que ça... Sa réaction, elle aurait tout aussi bien pu être la mienne. Mais alors pourquoi ne partait-il pas tout simplement ? Il n'avait qu'à s'évader, aller s'échapper dans d'autres grandes forêts canadiennes et être tranquille... Mais je sus que ce n'était pas possible. S'ils étaient de Black Moon vraiment, ils pouvaient aller où ils voulaient, et ainsi suivre Cloud à la trace. "T'inquiètes pas je compte bien aller rôtir en enfer aussi, on me garde une place de choix là-bas." Je tirai un peu sur le tee-shirt, n'ayant pas envie qu'il ne me prenne pas au sérieux juste parce que j'étais à moitié à poil. "Mais la prochaine fois tu te rappelleras que j'ai rien à voir avec tout leur bordel de secte ou je ne sais quoi. Etre une sorcière ne veut pas dire que je fais comme tous les sorciers. Moi je t'aurais tué sans hésiter et sans regrets. Mais honnêtement, tu n'as pas l'air de vouloir vraiment mourir." J'avais moi aussi les bras croisés, et il suffisait de voir flamber la flamme de détermination dans mes yeux pour savoir que ce que je disais n'étaient pas des paroles en l'air. Je pensais chaque mot que je prononçais. Surtout la dernière phrase. Après tout, quel genre d'homme se battait farouchement pour sa vie s'il souhaitait tellement en finir ?
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyVen 9 Aoû - 22:42







La théorie de la jeune femme tenait la route, la façon qu'elle avait de parer de ses semblables sorciers interpellait l'homme. Elle parlait avec un détachement qui était semblable à celui qu'il avait envers les autres lycans. Il était à part, l'était-elle aussi ? Quelle idée... Tout le monde ne pouvait pas être un cas désespéré comme lui, irrécupérable truffé de défauts brutaux et violent d'un égoïsme qu'il n'aurait jamais eu si la vie ne l'avait pas trainé jusque là. Elle ne savait pas, l'homme la fixait calmement pourtant il avait juste envie de l'étrangler, il avait juste envie de la haïr plus fort que tout ; mais il ne fit rien. Il ne bougeait pas et il ne savait même pas pourquoi il ne la tuait pas quand même, elle était prétentieuse et agaçante. Comme lui... C'était plus énervant que l'on pouvait le croire que d'avoir cette sensation de se voir dans un miroir, de se voir si sur de soit, mais lui il l'était pas la force des choses parce qu'au fond de lui il était juste brisé et ça pour le voir, il fallait être attentif avec cette flamme minuscule qui brillait dans son regard azuré. Il se sentait seul, mais la vérité était qu'il avait cessé de croire au bonheur. Elle lui disait avoir une place réservée en enfer, il ne répondait rien. Dans ce cas ils se retrouveront dans les bas fonds, il était un monstre. Combien de personnes avait-i tué ? Il l'ignorait, mais il se souviendrait toujours du bruit du corps de son père tomber à coté de celui de sa fiancée tuée par celui-ci, il l'avait vengé et s'était puni pour toute sa vie. Puni de n'avoir rien vu, de n'avoir su la protéger, de ne pas avoir été à la hauteur. Mais il l'avait été, il n'arrivait pas à le voir. Il s'en était toujours voulu, toujours parce qu'il avait pensé que tout aurait été différent s'il avait fait d'autre choix. On ne peut pas revenir en arrière ; ce n'est pas facile de choisir, il faut faire le bon choix. Tant qu'on ne choisit pas tout le reste est possible. Tout aurait pu être, toute autre chose et aurait eu tout autant de sens...

Il l'observait tirer sur le tee-shirt, elle était peut-être pudique ? A vrai dire, Cloud avait une notion assez particulière de la pudeur, quand on se réveille nu le matin dans la forêt sans trop savoir où l'on est et pourquoi l'on est là et ou la seule mission est de trouver des vêtements pour rentrer chez soit. Et bien on oublie un peu la pudeur, mais il restait pour autant toujours aussi digne. C'est alors qu'elle lui disait de se souvenir qu'elle n'en faisait pas parti, il avait toujours du mal à croire son innocence ; mais il n'avait rien pour l'accuser. Et même si Cloud n'était pas du genre à laisser la moindre chance à ses victimes pour s'expliquer ; elle l'aurait tué ? Il demandait de la voir à l'oeuvre. Tuer un lycan demandait un sang froid hors du commun, il l'avait fait plusieurs fois. Il avait tué son père, et si le grand loup c'était lassé faire par son fils la déception dans le regard ; Cloud en avait énormément souffert. Les loups ne sont pas comme les vampires, ils ont une âme très puissante. La dernière phrase de la jeune femme l'atteignait mine de rien, même s'il n'exprimait rien physiquement. Ils se dévisageaient de longues secondes avant de lui répondre enfin « Un jour, j'ai juste décidé d'arrêter de fuir. J'ignore ce qui me pousse à me battre encore, mais as-tu déjà vu un animal se jeter dans le vide ? Cet instinct, tu ne peux pas lutter. Et si toi tu décidais d'abandonner, alors il prendrait ta place parce que c'est impossible de mourir sans se battre. Je me battrais jusqu'au bout et si tu m'as eu cette fois, ne te crois pas invinsible. Il y a un certain point dans la vie où tout paraît plus étroit. Des choix ont été faits, il ne reste plus qu'à continuer. Le temps a passé et j'ai fini par me connaître par coeur... » Soupirant faiblement, pourquoi est-ce qu'il perdait son temps avec cette fille de toute façon ? Il n'avait rien d'autre à lui dire, il n'avait pas à se justifier. Il n'était pas un lâche, il ne pourrait jamais se laisser mourir, il faudra le tuer à moins que le temps ait raison de lui. Quoi qu'il advienne, il resterait ce loup blessé et sauvage et si l'animal déteignait sur son caractère d'humain à le rendre bien souvent rustre, violent et impulsif. Il savait ce qu'il faisait et où il allait ; soit respectivement : rien et nulle part.

Enfin il esquissait un léger sourire, c'était tellement ridicule comme situation. Il lui disait en accompagnant sa parole d'un geste du bras assez vague désignant le placard « Si celui-ci est trop court, je te laisse regarder. Tu seras peut-être moins élégante, mais c'est gratuit. » Puis il lui devait bien ça, c'était quand même de sa faute, il avait réagi comme la bête sanguinaire qu'il était, sans réfléchir il avait foncé dans le tas. Il lui tournait le dos en ajoutant [color=teal]« Reviens dans trois jours, la voiture sera prête. Je ne te propose aucune voiture de remplacement, je n'ai que de vieilles machines qui ne sont probablement pas dignes de toi. » Petite bourgeoise, que faisait-elle ici ? Sa voiture roulait encore et elle aurait pu se trainer dans le garage où elle avait acheté cette voiture hors de prix plutôt que de la confier à un garagiste aussi modeste. Elle aurait été accueillie par des types en costard prêt à lui cirer les pompes plutôt que de tomber sur un rustre comme Cloud... Peut-être avait-elle espérait y trouver divertissement, il espérait qu'elle s'en était bien amusé parce que pour Cloud cela fut comme un avant gout de la pleine lune et s'était avec amertume qu'il s'éloignait une fois de plus. Saisissant la bouteille d'eau sur le bureau pour de désaltérer avant de se retourner pour faire à nouveau face à la jeune femme qui était particulièrement tenace « Ecoute, j'ai horreur de faire la conversation, surtout si c'est pour ne rien dire. » Il avait repris son ton autoritaire, lui clouant le bec encore une fois il soupirait lassé avant de prendre l'annuaire pour contacter une casse pour des pièces afin de faire du rafistolage.





Dernière édition par Cloud J. Rushbury le Dim 11 Aoû - 0:25, édité 2 fois
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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyDim 11 Aoû - 0:17


    Pour qui il se prenait sérieusement ? S'il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c'était les gens qui pensaient avoir le monopole du malheur et de la mauvaise humeur sous prétexte qu'ils avaient une histoire "compliquée." Evidemment, je ne savais pas par quoi ce loup était passé, mais son passé ne lui donnait pas non plus le droit d'être aussi antipathique et exécrable. On aurait presque dit ... moi. Enfin, non, on n'avait rien en commun ! Moi je ne me laissais pas couler par mon passé douloureux, j'étais au dessus maintenant. Si je m'étais laissée aller jusqu'au bout, j'aurais probablement été morte. Je ne détruisais pas non plus toutes les relations sociales possibles en sautant sur les gens pour essayer de les tuer. Vraiment, il était aussi bougon que Vadim et il avait la même fâcheuse manie d'essayer de m'impressionner. Pas pour se vanter d'être impressionnant, non, mais parce que c'était dans leur nature de soumettre les autres. Mais j'étais un esprit farouche, libre et difficilement domptable. Telle une vampire, j'étais sans foi ni loi, vadrouillant de port en port à la recherche de sensationnel. Je n'allais certainement pas me laisser faire, les autres je les écrasais, je ne leur obéissais pas.

    Son indifférence m'agaçait encore plus que son arrogance. Il entendait ce que je disais, mais ne semblait y porter aucun intérêt. J'aurais très bien pu me taire ou raconter ma vie, ça aurait été la même chose. Ou alors il faisait comme moi, il prétendait ne pas être intéressé mais enregistrait chaque mot... ce qui en soi était encore plus agaçant. J'avais l'impression de ne pas être prise au sérieux, de ne tenir que des propos d'enfant qui ennuient les adultes plus qu'autre chose. C'était pire encore que d'être ignorée. Peut-être ne me croyait-il pas quand je disais pouvoir en finir avec lui. Il avait sûrement déjà oublié ce petit voyage contre le plafond... Devrais-je le lui rappeler ? Mais après quelques secondes à se défier du regard, il parla. Wouah, chaque intervention de ce mec était encore plus étrange que la précédente. Voilà qu'il me parlait de choix, de décisions, d'instinct animal, répondant à  une question que je lui avais posé indirectement. Tout ce qu'il racontait avait bien sûr énormément de sens, mais pour moi ce n'était pas une forme acceptable de réponses. Il semblait tout remettre sur le dos de son animal, comme si tous les deux étaient dissociables, alors qu'ils partageaient un seul et même corps. La tête penchée sur le côté, j'essayais de relier toutes les informations que j'avais de lui pour en tirer un portrait. En plus d'être colérique et impulsif, il détestait les sorciers, en particuliers ceux qui le traquaient. Il pensait être vu comme un monstre parce que justement cette chasse avait été lancée, et maintenant j'apprenais qu'il traitait son loup comme un être à part qui n'avait rien à voir avec lui. En somme, malgré le peu que j'avais, je pouvais déjà dire que c'était un étrange personnage, intriguant au possible. Il était beau et mystérieux aux premiers abords, exactement le genre de rencontre qu'on aimerait faire, et on se retrouve ensuite avec un loup garou hargneux et antisocial sur les bras. Le temps devait paraître extrêmement long pour lui.

    Je ne répondis pas à son discours, préférant méditer ses mots dans un mutisme obstiné. Alors se dessina sur son visage une ébauche de sourire, quelque chose qui semblait se faire rare au milieu de ses traits fermés. Il me montra le placard et m'invita à aller chercher des vêtements qui me tailleraient mieux. Je le regardais d'abord méfiante, puis après un haussement d'épaules me dirigeai vers l'armoire et commençai mes recherches. Quelques vêtements traînaient là, négligemment pliés et éparpillés sans ordre, un placard d'homme quoi. Pendant que je regardais un peu les différents tee shirts, il expliqua quelque chose comme quoi il ne pouvait pas me dépanner de voiture parce qu'aucune de ces machines ne seraient "dignes de moi." J'haussai un sourcil mais il ne me voyait pas alors je me contentai de maudire intérieurement Vadim qui encore une fois avait tout fait sauf preuve de discrétion. A cause cette voiture, et surtout des tenues que je portais parfois pour sortir en ville, j'avais tout l'air d'une petite gosse de riche... ce que j'étais quand même mais différemment. Je ne répondis pas non plus, ne voulant pas céder à la provocation encore une fois. Je récupérai alors une chemise noire que j'arrangeai en robe bustier. Avec les deux manches longues, je fis un noeud papillon, transformant ainsi ce vêtement d'homme en must have féminin. Je n'eus pourtant pas le temps de me réjouir puisqu'il fit une dernière remarque, insinuant que ma présence le dérangeait quelque peu puisqu'il n'avait rien à me dire. Je soupirai également d'agacement. "Ne crois-pas que je reste ici pour tes beaux yeux, c'est juste le temps qu'un taxi vienne me chercher ! Mais t'as raison, je serai en meilleure compagnie dehors." Et sur ce, comme une adolescente vexée je récupérai mon sac et sortis du garage en marmonnant un "Vieux con" au passage qui j'en étais sûre, avait trouvé sa fine ouïe de loup. A l'extérieur, je m'allumai une cigarette et appelai véritablement un taxi.
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Cloud J. Rushbury


Cloud J. Rushbury

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyDim 11 Aoû - 11:23






Cloud fixait la jeune femme qui lui répondait avoir meilleure compagnie dehors, l'observant partir avec un léger sourire sur les lèvres lorsqu'elle l'insultait. On dirait presque une enfant à qui on venait de refuser une sucette dans une fête foraine. N'était-elle pas adorable ? D'ailleurs, qu'est-ce qui lui prenait à sourire de la sorte en la regardant ? Soupirant, Cloud se renseignait auprès de la casse quand il entendait le moteur du taxi arriver, voiture qu'il avait d'ailleurs réparée un bon nombre de fois, un véritable chauffard celui-ci. Le lycanthrope raccrochait avant de s'accouder au toit de l'une des voitures pour observer l'homme descendre de la voiture et inviter la jeune femme à s'asseoir, faisant un grand signe de main au garagiste, Cloud le lui rendait en lui servant un sourire bienveillant. Il aimait bien ce type, assez rêveur, il ne finirait pas sa vie au volant de cette voiture c'était certains ! Cloud se comportait tout de suite différemment avec les humains. Il fuyait ses semblables, détestait depuis toujours les Vampires qui par leur odeur insupportable le rendaient juste malade et désormais il haïssait les sorciers qui le prenaient pour cible. Il observait la voiture s'éloigner avant de reprendre son travail avant d'avoir été dérangé par cette fille plus qu'étrange. Il n'aimait pas ce genre de pimbeches qui se croient au dessus de tout le monde parce qu'elles ont un gros chéquier. Il vivait de trois fois rien et s'en contentait, de toute façon il n'en avait pas d'autre choix.Cloud n'était peut-être pas heureux, mais il s'estimait pas à plaindre. Il avait un toit, de quoi manger, de quoi sortir parfois boire un café dans un bar en charmante compagnie humaine et parfois surnaturelle. Il était peu rare que l'odeur de la femelle louve l'attire comme une abeille ; c'était la nature qui était ainsi faite... Ceci dit, humaines et sorcière dégageaient bien souvent lors de leur période d'ovulation des phéromones particulièrement attirante. Alors si Cloud ne vivait pas de grand-chose, du bonheur de faire de la mécanique pour arrêter de penser, manger, boire, dormir et s'amuser de son corps. Il ne demandait rien à personne si ce n'était qu'on lui foute la paix. Le pire dans cette histoire, c'était qu'il allait forcement devoir la revoir une fois.

Trois jours plus tard.

Alors qu'armait de son éponge et de son seau il nettoyait la carrosserie de cette Ford prête à avaler de nouveau bien des kilomètres ; il entendait le moteur du taxi. Quand la porte s'ouvrait, il sentait l'odeur de la jeune femme, il soupirait. Inutile de lui dire qu'à 19 heures la boutique était bien évidement fermée. Puisqu'elle était là maintenant, il n'allait pas la chasser bien que ça le démangeait. Laissant tomber le nettoyage de la voiture, il attrapait sa chemise sur le coté pour l'enfiler, fermant uniquement quelques boutons en se dirigeant vers le coffre derrière le bureau pour prendre les clés de la voiture de la jeune femme. Elle arrivait à lui et avant qu'elle n'eut le temps de dire quoi que ce soit, il lui tournait le dos et commençait à se diriger vers la voiture tout en prenant la parole « La potière est comme neuve. Le moteur ne présente plus de dysfonctionnement, la pièce problématique a été changé et vois-tu elle sera moins bruyante. C'était probablement un défaut de fabrication, ça arrive souvent sur les premiers modèles. Beaucoup d'autres on eut ce problème ci. Les révisions ont été faites à l'occasion. Les pneus ont également été changés. » Il parlait avec un tel détachement que l'on pourrait croire qu'il ne s'attribuait aucun mérite du travail accomplis, à vrai dire il ne demandait pas à être félicité. Il avait juste fait son travail et ne demandait pas à être applaudis. Un simple merci serait suffisant et encore, il n'en attendait pas tant. Déverrouillant la voiture, il ouvrait la portière pour qu'elle puisse regarder l'état de celle-ci, ouvrant le capot il fit le tour de la voiture pour venir le soulever. Fixant le moteur de qualité il poursuivait « C'est pas le genre d'engins qu'on dépose ici, mais elle est prête. S'il y a le moindre problème n'hésite pas à venir faire ajuster les réparations, mais cela serait étonnant. » Il avait bichonné cette voiture parce que c'était une bombe, mais aussi parce qu'il espérait bien qu'elle roulerait assez longtemps pour ne plus revoir sa propriétaire.

Un sourire qui se mourrait sur son visage lorsqu'il refermait le capot, la mécanique était son refuge à lui et si elle lui rendait le sourire il n'en serait jamais pleinement heureux. De toute façon elle n'y connaissait pas grand-chose à quoi bon lui expliquer ? Posant enfin son regard azuré sur elle « Les boutiques ouvrent souvent à 19 heure juste pour toi ? » il n'attendait pas de réponse de la jeune femme, c'était juste une plaisanterie, il n'aimait pas faire de fleurs et s'il faisait des heures supplémentaires c'était tout simplement qu'il n'y avait rien d'autre à faire. il lui tendait les clés « Voila, bonne route. » Lui tournant le dos sans lui donner de prix, de toute façon il ne lui avait même pas fait de devis lorsqu'elle lui avait laissé la voiture, ce serait en quelque sorte de l'arnaque surtout en vue des libertés qu'il avait prit en changeant les pneus et en effectuant les révisions. Il n'était pas un voleur. Probablement avait-il une masse de défaut, mais il ne profiterait jamais qu'elle soit riche et nulle en mécanique pour en profiter pour la soulager de son argent.

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Dasha Z. Jakova


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyDim 11 Aoû - 18:12

    Trois soirs de suite et le même cauchemar. Voilà que toute cette connerie recommençait. Moi qui pensais que ce n'avait été qu'un délire temporaire qui avait été enterré après ma nuit avec Sylas. Mais voilà que les rêves étranges revenaient. Ca avait commencé trois soirs auparavant, juste après ma rencontre avec ce loup étrange qui m'avait sauté dessus sans me laisser le temps de m'expliquer. Et je commençais sérieusement à penser que cette rencontre n'était pas un  hasard, puisque ce loup se trouvait dans mon rêve. Il en était même le protagoniste. Enfin, je ne le savais pas au début, puisque j'étais dans sa peau à lui. Ce n'est qu'après, au deuxième soir, en mourant étrangement et en me détachant du corps que j'avais pu observer que ce n'était pas mon enveloppe charnelle qui se trouvait au sol, mais celle du mécanicien colérique.
    Voilà qui m'avait suffisamment intrigué pour faire des recherches. Ainsi, toute la journée de la veille avait été meublée en petites enquêtes sur internet ou auprès de certains collègues. J'avais alors appris que le loup s'appelait Cloud, un prénom pour le moins atypique et qu'il approchait la quarantaine. Mais je n'avais aucune autre information plus concrète. Une fois que j'essayais d'introduire cette idée de chasse à l'homme, soit ils se braquaient et se fermaient à toute conversation, soit ils jouaient la carte de l'innocence. Je me doutais que beaucoup étaient innocents, mais d'un coup, d'autres me paraissaient moins normaux. Cette école avait vraiment énormément de lourds secrets visiblement. Et la nuit dernière, encore ce même cauchemar, un peu plus long cette fois, comme si j'insistais pour y rester.  Et ça avait été le pire des trois, puisqu'en plus d'être dans sa peau, je ressentais cette fois toutes ses émotions. La vision avait été plus longue, et j'eus l'impression d'y être encore plus, ressentant chaque pointe de douleur, de peine, le dilemme et le combat entre l'homme et l'animal. Ce déchaînement de force aussi, avant l'épuisement total. J'avais subi la peine de la transformation, et j'avais repris forme humaine comme si j'étais garou moi-même. Et surtout, j'avais ressenti la puissante décharge qui finalement mit fin à tout ce calvère. Le réveil qui avait suivi avait été difficile, transpirante et tremblante, je vérifiai que mon corps était toujours entiers. Je n'avais pas réussi à me rendormir ensuite.

    Toute la journée d'aujourd'hui, je m'étais traînée de cours en cours avec appréhension, fatiguée et encore troublée par cette vague d'émotions étrangères qui m'avait traversée la nuit dernière. Je repoussai même au maximum ma visite au garage de Cloud. De toute façon, je n'avais pas eu de pause assez conséquente aujourd'hui pour me permettre de m'échapper comme ça aussi longtemps. Et à dix-huit heures, une fois le dernier cours achevé, j'avais encore traîné sous la douche dans mon logement à Black Moon avant d'emprunter un portail pour Vancouver. Cette fois j'avais adopté une tenue un peu plus décontractée, au cas où. C'est donc vêtue d'un simple short en jean, d'un débardeur moulant blanc et de tennis bleues marines que j'étais entrée dans ce garage qui avait été trois jours plutôt le théâtre d'une confrontation entre son propriétaire et moi. D'ailleurs l'intéressé venait de se montrer, et cette fois il avait pris la peine de mettre un tee-shirt.
    Il fit honneur à son mauvais caractère, puisqu'aussitôt il lista toutes les réparations effectuées. Il en avait même fait plus que nécessaire. Ma voiture était comme neuve, brillante comme aux premiers jours. Mais l'état de ma voiture m'importait peu, j'étais plutôt en plein débat intérieur, me demandant si je devais oui ou non lui parler de ce que j'avais vu. Après tout c'était le premier concerné... Mais en même temps, je ne lui devais rien, il n'était personne pour moi. Qu'est-ce que sa mort me ferait ? En plus il semblait pressé de me voir partir, puisqu'après une petite boutade sur l'heure de ma visite, il me tendit les clés de ma voiture, me souhaitant bonne route. Il avait déjà clos la conversation, et me tournait déjà le dos. Les clés dans la main, je n'avais qu'à partir, c'était tellement simple. Mais les rêves continueraient sûrement, et le processus serait le même. Ils se préciseraient de jours en jours, apportant plus d'explications au fur et à mesure. Et chaque nuit j'allais souffrir encore. A l'approche de la date fatidique, j'aurai une heure, un jour et un lieu. Et avant de chercher encore un argument qui me convaincrait de quitter cet endroit, ma langue se délia. "Ils vont te tuer la prochaine fois." Un silence d'incompréhension accueillit mes mots. C'était trop tard pour reculer maintenant, et tant pis s'il me prenait pour une folle. "Je l'ai vu dans une sorte de vision... La prochaine fois qu'ils t'auront ils te tueront. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas quand, mais ils le feront."

    Evidemment ce genre d'annonce n'était pas très agréable à entendre. Eh puis, je pensais bien qu'il trouverait ça complètement débile et sans aucun sens, mais finalement je pensais que c'était une bonne chose de le dire. Après tout j'avais ressenti ce qu'il ressentait à chaque pleine lune, toute cette souffrance et ce tiraillement constant entre la raison humaine et la folie bestiale, c'en avait été trop déjà pour une seule nuit, alors me traîner ça en permanence ? Je commençais à comprendre alors les réactions du loup. "Ne me regarde pas comme ça, je sais que ça n'a aucun sens. Mais depuis quelques temps, j'ai des sortes de prémonition. Mais on peut les éviter, elles ne se produisent pas à l'identique." Après tout, j'étais encore vivante de ma rencontre avec Sylas.
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyDim 11 Aoû - 23:29






Alors qu'il s'était retourné, près à retourner à ses occupations et à l'entendre déguerpir pour ne plus jamais la revoir. Les mots de la jeune femme le stoppaient net dans son mouvement. Long silence, Cloud fit alors volte face pour affronter le regard de la jeune femme, il avait entendu un battement de coeur de travers dans sa poitrine, comme si elle avait hésité à le lui dire. Alors pourquoi le lui dire ? Comme si cette fille avait une conscience... C'est alors qu'elle lui parlait de vision, encore un truc de sorcier. Quand ? Et bien, la pleine lune. La question ne se posait pas quand on avait un peu de jugeote. Probablement ne peut-on être parfaite sur tous les niveaux ? Dévisageant la sorcière de son regard glacé de couleur océan, l'homme arquait un sourcil quelque peu septique. Elle ne mentait pas, elle n'avait pas ce défaut. Il ne disait rien, que devait-il dire ? Merci de la nouvelle ? Ou tant mieux ? Il ne dirait rien, de toute façon, ce jour devrait arriver tôt ou tard. Probablement allait-il faire quelque chose de grave, pourvu que ce soit sanglant dans ce cas !

C'est à cet instant qu'elle tentait de lire dans ses pensées par-dessus tout ! Elle voulait lui donner un espoir de survivre, comme c'était mignon. Doucement il esquissait un léger sourire. Il voyait bien encore là les délires de sorciers à se dire qu'ils avaient tous une mission en ce monde, qu'ils avaient tous une destinée à faire un exploit. Peut-être s'était-elle mise en tête de le sauver pour devenir un mage ou il ne savait quoi. Il avait envie de rire, mais en fait ; la situation ne l'amusait pas vraiment. Son sourire était celui d'un homme triste, d'un homme fatigué de se battre. La lune dans son dernier quartier lui donnait encore du temps... Mais pourquoi faire de toute façon ? Il ne savait pas pourquoi il se battait encore. Attentif à ce quel dégageait, elle avait très mal dormit... Elle était épuisé, douloureuse... Stressé ? Quelque peu... Etonnant. « Pourquoi tu me le dis sorcière ? Tu veux que je vive ? Etonnant... » Son sourire se mourrait lentement, est-ce qu'elle souffrait des prédictions ? Cela l'étonnerait beaucoup que cette fille soit altruiste, ou alors il s'était complètement trompé sur elle. Faisant quelques pas en avant pour être bien plus proche de la jeune femme, ne quittant pas son regard il s'arrêtait là, passant sa langue sur ses lèvres pour les humidifier avant d'ajouter « J'ai l'impression que ça t'empêche de dormir, pourtant ce n'est pas toi qui va mourir... » légère plaisanterie, à vrai dire ce n'était pas comme s'il s'était pas préparé à trépassé tôt ou tard dans d'atroces souffrances ; en fait il l'ignorait mais elle l'avait senti. Cette lassitude ; peut-être que s'il s'était allié avec son loup aurait-il pu combattre les sorciers un peu plus correctement. Mais cette tension existait, Coud était détruit et le loup était sa rage. Alors si l'annonce de la mort n'avait pas impressionné Cloud, elle avait éveillé tous les sens de l'animal bien que la lune soit en sa défaveur, l'instinct serait toujours là. Cloud n'avait pas idée de ce qu'elle avait pu ressentir de lui, il n'avait idée du lien qui les unissait désormais malgré eux, malgré le comportement animal de Cloud. Peut-être était-ce cela qui avait déclenché le processus... C'était idiot non ? L'homme ne voulait plus croire en toutes ces conneries, il ne voulait pas croire en l'espoir tout simplement.

« Je ne sais pas quoi te dire... J'ai du travail de toute façon. » étonnante réaction d'un homme qui venait d'apprendre qu'il allait mourir, il est lui-même stupéfait face au néant des émotions. Il n'avait qu'à se retourner et voir qu'il n'avait rien fait de sa vie, alors qu'il vive un mois ou dix ans, sa vie resterait à ce point zéro parce qu'il avait arrêté de croire au bonheur et même s'il se sentait seul, c'était ainsi. La vie lui avait tout volé. Soupirant, il esquissait un autre sourire, étrangement soulagé cette fois ; il reculait d'un pas. Peut-être s'attendait-elle à des remerciements, ou qu'il supplie qu'elle l'aide. Mais jamais il ne ferait ça, il avait sa fierté et il se battrait seul. Il n'avait pas besoin d'aide, surtout venant d'une sorcière. C'était juste ridicule, il s'était toujours débrouillé seul et puis il faut bien mourir un jour. Alors voila, il allait mourir comme le chien qu'il était et il ne ferait rien parce que de toute façon il n'avait aucune raison valable de faire la moindre tentative désespéré, il avait probablement trainé bien trop longtemps ses savates sur cette terre qu'il haïssait. Il lui restait un mois, un mois pour rester un rien. [color=teal]« Je me suis trompé sur ton compte, tu es une honorable et intègre garce... »[/color concluait-il presque amusé en amorçant un mouvement de départ. Il avait cette fâcheuse manie à esquiver les conversations, il détestait cela... Parler des problèmes des gens, surtout des siens... Il pensait que ça ne regardait que lui, que c'était son échec à lui ; juste à lui.

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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyLun 12 Aoû - 22:59

    Jamais attente n'avait paru aussi longue. Alors qu'il me dévisageait, essayant de détailler mes réactions, mes propos et tout ce qu'il pouvait détailler, je passai par différentes phases. D'abord je regrettai d'avoir ouvert ma gueule. Qu'est-ce qui m'avait pris ? Il n'était rien pour moi. En plus il avait déjà essayé de me tuer ! Sa mort devrait plutôt m'être bénéfique. Mais ça aurait été injuste. Si quelqu'un d'autre avait su ce genre de choses et moi non, j'aurais aimé qu'on me le dise, juste au moins pour essayer d'y échapper. Et puis il m'avait très bien fait comprendre la dernière fois, que quand bien même il voudrait mourir, son loup ne le laisserait pas. Au moins là il était prévenu, sa bête aurait le temps de se préparer. J'eus aussi un peu de peine pour lui, et de l'admiration en quelque sorte. Les émotions que j'avais ressenties la nuit dernière étaient tellement violentes et puissantes que j'avais encore du mal à m'en remettre. Alors que lui marchait tous les jours avec ce tourbillon en lui... Il tenait encore debout et n'avait pas l'air d'avoir déraillé à cause de ça. Peut-être avait-il eu le temps de s'habituer, mais moi jamais je n'aurais pu vivre normalement avec cette détresse en moi. Et pourtant, le temps d'une nuit, sa détresse avait été mienne, sa douleur s'était appropriée mon corps et sa force avait déferlé dans mon esprit. Pendant une nuit j'avais été lui et j'en étais morte... et ça arriverait encore toutes les nuits jusqu'à ce que la vision se produise. Et sa colère... grands dieux ! Jamais je n'en avais connu une aussi pure et dévastatrice ! Plus terrible que des ouragans, je la ressentais encore même. Ou peut-être était-ce la mienne de colère, face à son absence de réaction. Pourquoi ne faisait-il rien ? Moi qui m'attendais à être de nouveau plaquée au sol ou quelque chose du genre, je fus déçue et agacée par son air impassible. Pourquoi je lui racontais tout ça ? Ca n'avait rien à voir avec ma volonté de le voir vivre ou non, je le faisais surtout parce que pour une fois, je me disais que ça pourrait être une bonne décision à prendre, plutôt que de céder à mon égoïsme permanent. Mais bon, peut-être cette expérience me suffirait ! A l'avenir, je n'allais certainement plus faire de social et garder mes bonnes vieilles habitudes d'indifférence totale au sort d'autrui.

    Il s'approcha de moi, détaillant toujours mon état. Il parut légèrement étonné de me trouver dans un tel état de fatigue... Comment arrivait-il à plaisanter ? La résignation était-elle si grande qu'il n'eut même pas envie d'en savoir plus ? Je répondis d'un regard noir, mais littéralement noir. Je sentais que ma colère montait de plus en plus, et la magie se mit à bouillir en moi. J'avais envie de lui hurler dessus qu'il n'en savait rien, et que tous les soirs j'étais condamnée à rêver de cette mort et de la ressentir comme si j'y étais. Tous les soirs il me forçait à être lui, et la contrainte de corps meurtri et inconnu était des plus traumatisantes. Peut-être que je devrais le tuer maintenant, au moins les visions cesseraient et cette histoire n'aurait été qu'un mauvais souvenir... Mais au lieu de ça, je préférais fermer les yeux et essayer de fluidifier ma colère, de l'amenuiser pour ne pas qu'elle n'explose et le blesse terriblement. Il ne m'en croyait peut-être pas capable, mais le sol pourrait bien vite s'ouvrir sous lui en l'y emprisonner à jamais. C'était simple comme bonjour. Mais ça promettait d'être épuisant, vu l'état dans lequel j'étais déjà.

    Je préférais fermer les yeux, oublier cette image d'homme résigné qui ne ressemblait pas du tout à celui enragé de mes visions. Je préférais fermer les yeux et faire comme lui, m'esquiver, commencer à partir. Alors j'ouvris ma portière de voiture, balançai mon sac sur le côté passager. "Okay eh bien ne dis rien. L'honorable et intègre garce retourne à sa vie mondaine. Si tu prévois des funérailles, envoie-moi une invitation quand même." Je voulus rester sur ces paroles, avoir le dernier comme à chaque fois, et de préférence, un mot méchant. Mais quelque chose dans son attitude me dérangeait tellement qu'il en troublait la mienne. Avant même de comprendre, j'avais interrompu mon installation dans mon siège pour me relever promptement et faire face. "Je n'attends pas de merci ou de concrétisation héroïque, je préfère laisser ça pour ceux qui ont du temps à se consacrer pour les conneries. Si je te l'ai dit Cloud, c'est parce que la nuit dernière, et comme les prochaines nuits à venir, j'étais dans ton putain de corps et je ressentais toutes tes putains d'émotions. Et je suis morte aussi. Je vais mourir tous les soirs jusqu'à ce que tu crèves vraiment. Oh je demande pas de pitié non plus, je m'en fous, je vais pas mourir pour de vrai au bout du compte, mais je vais te dire un truc que j'ai appris en étant dans ton corps à combattre intérieurement et extérieurement, c'est que tu voulais pas crever. Je ne parle pas seulement de ton instinct de survie animal, je parle aussi de l'homme que t'es. Lui non plus il voulait pas en finir. Peut-être que là tu penses que c'est ce que tu veux, mais tu verras que tout change une fois face à la mort." Je pris une profonde inspiration, et fus moi-même étonnée de ce discours. J'étais hors de moi et j'avais encore mille choses à lui reprocher, mais il valait mieux pour moi que je parte vraiment avant de m'énerver davantage et faire usage de magie contre mon gré.
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Cloud J. Rushbury


Cloud J. Rushbury

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMar 13 Aoû - 11:42






Elle s'éloignait vers sa voiture comme neuve, l'homme ne disait rien. Il n'allait pas la retenir de toute façon ; pourquoi faire ? Ils s'étaient tout dis. Il écoutait à peine les derniers grognements de la jeune femme. Une invitation ? Amusante. Probablement que son cadavre serait juste effacé. Il s'en fichait. Il ne croyait en rien, il ne pensait pas qu'en mourant il retournerait auprès de celle qu'il ne cessait d'aimer malgré toutes ses années, un amour qui le tuait, mais il l'aimait parce que personne n'avait jamais su prendre sa place et qu'il avait besoin d'aimer quelqu'un. D'avoir un nom sur les lèvres pour se dire qu'il n'était pas aussi seul qu'il le croyait. Il se contentait de lever les yeux au ciel, qu'elle s'en aille le corbeau avec ses mauvaises nouvelles à se foutre en l'air pour de bon. Elle voulait avoir le dernier mot, il le lui laisserait puisque cela lui faisait tellement plaisir ; cependant il n'en penserait pas moins. C'est alors qu'elle se redressait pour lui faire face, alors qu'il s'attendait à ce qu'elle lui lance une dernière pique pour la route ; les mots qui sortaient de son adorable bouche furent autres. La fixant de son regard azuré, il restait immobile durant ce discourt quelque peu troublant bien qu'il ne montrait pas grand-chose de ses émotions. Il n'était pas un homme réservé, juste blessé de sa vie, juste épuisé de se batte sans raison. Changer d'avis ? Ce serait trop tard pour se battre. Qu'est-ce qui pourrait faire que dans un mois il ait cette volonté de vivre ? Pour qui ? Pour quoi ? Fixant la jeune femme, il était à des années lumières de savoir que la réponse était devant ses yeux tristes. C'était tellement étrange, il avait cette sensation de vide en lui, il avait beau cherché, il n'avait aucune raison de se battre pour cette vie là ou il n'avait jamais guérit de son chagrin d'amour... Et l'idée qu'elle le sache le rendait malade.

Soupirant faiblement, il ouvrait les bras pour désigner son garage « Vas 'y... Regarde autour de toi et dis-moi ce qui te fait rêver. Dis-moi un peu la seule chose dans cet endroit qui te fasse rêver. » Se fixant l'un et l'autre, dire que l'histoire se commençait ainsi. Comme deux aveugles. Il laissait ses bras retomber le long de son corps, non. Il n'y avait rien en ce monde qui puisse lui donner la foi de vivre. Quelle motivation ? Quelle envie ? Pour faire quoi de plus ou de moins ? Puisqu'il était un monstre, puisqu'il devait mourir lui aussi. Peut-être l'aurait-il du depuis longtemps, alors qu'à une certaine époque le loup avait été prés à abandonner par le chagrin de la perte de sa femelle, c'était lui qui s'était battu parce qu'il avait eu ce tempérament de feu, parce qu'ils 'était dit qu'elle ne voudrait pas cela. Mais finalement, il s'était rendu compte qu'elle ne voudrait pas qu'il soit juste malheureux. Alors brutalement il lui lâchait agressif des mots qui lui étaient d'une douleur indescriptible « La vérité est que je me sens monstrueux et que j'ai arrêté de croire au bonheur, mais la solitude m'aide à me sentir mieux. » . alors pour faire disparaitre la tristesse de son regard la couleur azuré de ceux-ci viraient à l'ambre. Non, il ne faisait pas encore confiance en cette fille ; le loup en lui ne voulait pas faire de pas vers elle. Intrigué, craintif de ses pouvoirs qui l'avaient dompté. Il ne voulait pas que Cloud lui cède la confession de son mal être, mais elle l'avait senti. Ce vide en lui, pourtant chaque fois il évoluerait et les émotions de Cloud le jour fatidique changerait en allant, il avait plongé cette fille dans sa torpeur. Mais il ignorait comment et si sa mort la libérerait pourquoi voulait-elle le faire vivre ? C'était à n'y rien comprendre. Comment le pourrait-il ? Puisqu'il ne se comprenait déjà pas lui-même, en conflit permanant avec l'image du monstre qu'avait été son père, l'image qu'il avait voulu de son fils. Dire qu'il avait tout fait pour l'être, dire qu'il avait suivi les entrainements à longueur de journée, alimentant les ambitions d'un père devenu fou. Il était responsable de son malheur, cela ne pouvait être autrement.

Alors Cloud sous l'influence du puissant animal se refermait comme une huitre et doucement son regard reprenait la douce couleur du ciel. Il jouait au yoyo, c'était un jeu dangereux ce qui prouvait qu'il ne maitrisait absolument pas son autre. Pourtant, il fut une époque où ils n'avaient formé qu'un, mais l'un et l'autre avaient été blessés et jetaient la faute sur l'autre. Cloud se prétendait plus heureux s'il avait été humain, le loup pensait de même s'il pouvait rester à jamais sous sa forme bestiale. Un conflit de taille qui avait grandi avec le temps jusqu'à emprisonner homme et bête vers un destin malheureux. « Je suis désolé de t'infliger cela, crois moi. » Finissait-il avec sincérité, personne ne méritait de partager son calvaire. Alors il détournait pour la première fois le regard pour regarder par la fenêtre le soleil qui se couchait lentement, un spectacle qu'il avait toujours apprécié admiré parce que le soleil était seul et n'en souffrait pas. Il avait choisi cette vie pathétique, il s'en serait passé évidement, mais sans elle il n'avait vu l'intérêt de sa vie car personne ne serait jamais elle et le bonheur ne sera jamais plus... Les images avaient marqué son esprit au fer rouge, le laissant dans les souffrances d'une vie qui n'était qu'un mensonge où il faudrait toujours fuir ou se battre. Aux échecs on appelle ça le zugzwang quand le seul coup valable pour s'en sortir, serait de ne pas jouer...

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Dasha Z. Jakova


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMar 13 Aoû - 15:36


    Sa lassitude et sa tristesse étaient infinies. Quiconque s'y aventurerait se perdrait. Allais-je survivre moi dans son malheur ? Peut-être que durant les prochaines nuits, je m'y perdrais moi-même, y abandonnant mon âme et mon esprit. Était-il possible de mourir de ces cauchemars ? Je ne voulais pas le savoir, je ne voulais pas revivre une nuit de plus dans le corps de cet homme, à souffrir inutilement à partager une douleur que je n'avais nullement envie de connaître. Si je voulais errer dans le néant de quelqu'un, autant rouvrir mes anciennes plaies et me baigner dedans. Mais mon errance avait été différente de la sienne. Je me détruisais le corps, lui se torturait l'esprit. Comment vivre aussi longtemps avec tant de haine et de peine ? Peut-être que je m'étais trompée, peut-être que dans le cauchemar il était soulagé... mais ça ne ressemblait pas à du soulagement. Non, je l'avais bien senti, cette volonté farouche de s'évader, de s'envoler, de vivre longtemps. Pour quoi ? Je ne savais pas, ça faisait partie des détails flous, mais plus tard j'allais l'apprendre. Peut-être serait-il alors disposé à m'écouter... Et si je découvrais une raison valable, peut-être allait-il se battre au final... Et... Pourquoi je ne m'en foutais pas ? Pourquoi est-ce que j'étais encore là à essayer de lui faire entendre raison ? C'était à n'y rien comprendre. Je le connaissais à peine et voilà que je me cassais le cul à lui faire faire quelque chose dont il n'avait pas envie. Fous-lui la paix Dash, tu perdras moins de temps. Mais cette nuit... comment oublier cette intrusion dans son corps et dans son esprit ? Comment oublier un tel combat intérieur ? Tant de force marquée au fer blanc sur mon âme.

    Grand dieux, j'emmerdais ces putains de visions. Au moins, la première fois c'était pour sauver ma peau, pour échapper à un sort qui m'attendait. Là cette fois, ce n'était pas de moi qu'il s'agissait, mais d'un type que je venais à peine de rencontrer. Je ne connaissais même pas son nom que je rêvais déjà de sa mort. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'il fallait que je l'aide ? Plutôt mourir aussi. Et puis merde à la fin, j'allais quand même pas rêver de tous les gens que je rencontrais à peine ! J'en aurais jamais fini sinon... Il fallait absolument que je me renseigne auprès de ma grand-mère, peut-être y avait-il vraiment déjà eu des cas similaires... à moins que ça ne vienne de la famille de ma mère, auquel cas c'était perdu d'avance puisque je ne l'avais jamais connue. Ils avaient renié ma mère bien des années avant ma naissance.

    Je ne répondis rien quand il parla enfin. Je sentis la résignation dans le ton de sa voix. Selon lui, il n'y avait rien ici qui puisse lui donner envie de vivre. Et un coup d'oeil autour de moi me confirma la chose, il n'avait rien, si ce n'était lui-même. Peut-être que je devrais le laisser après tout. C'était son choix de vivre ainsi, et c'était son choix aussi de mourir. Je n'avais pas à y interférer, je n'avais rien à en redire, nous étions l'étranger l'un de l'autre, du moins aussi étranger qu'on puisse l'être même après avoir vécu dans le corps de l'autre. Sa décision lui appartenait et il l'avait prise... « La vérité est que je me sens monstrueux et que j'ai arrêté de croire au bonheur, mais la solitude m'aide à me sentir mieux. »  Ses mots étaient durs et sa détresse puissante. La solitude n'avait jamais aidé personne... La solitude avait failli me tué autrefois... je m'étais sevrée de la présence des autres. Mais lui peut-être était-ce mieux pour lui. Seul, il n'y avait aucune chance qu'il puisse blesse quelqu'un d'autre. Il ne pouvait heurter que lui. Je vis qu'il ne supportait pas ses propres mots, ou plutôt que le loup ne les supportait pas, puisque la couleur ambrée prit le dessus l'espace d'un instant. Il en avait peut-être trop dit selon lui, mais à ma manière je savais déjà tout ça. Je l'avais senti hier soir.

    Comme je ne savais décidément pas quoi lui répondre, je m'enterrai dans le silence. C'était mieux comme ça, quand les mots ne pouvaient pas guérir, le silence confortait. Il serait riche de mon silence alors, puisqu'on prétendait qu'il était d'or... Ce fut de nouveau lui qui rompit le silence, s'excusant pour cette nuit traumatisante et celles qui allaient suivre. J'haussai les épaules, indifférente. "J'apprécie tes excuses, mais tu n'as pas à être désolé. C'est pas toi qui m'a donné ces pouvoirs bizarres... Et puis c'est pas moi qui vais mourir au final. C'est moi qui suis désolée..." Je m'emmêlai dans mes paroles, ne sachant pour une fois pas quoi répondre. La situation était terriblement peu commune et étrange. "Ca craint d'être toi... enfin, de vivre avec tout ça je veux dire." Ah bah bravo Dash, quel tact ! T'en as d'autres des comme ça ? Tu préférerais pas l'achever d'un coup de hache tant que tu y étais ? "Enfin bref je vais pas te déranger plus longtemps. Peut-être qu'on se recroisera avant... ça. Et si j'sais pas... un soir la solitude est trop dure à porter bah... on peut s'arranger autour d'une bonne bouteille." Je me retournai aussitôt, fermai les yeux et me pinçai les lèvres. Putaiiin pourquoi je sortais toujours des bêtises monumentales quand j'étais dépassée ? Il allait encore plus croire que j'étais folle. Allez, ressaisis-toi, oublie tout ce qui a été dit. Et puis ce n'est pas comme si je lui disais adieu, j'allais le retrouver les nuits à venir.
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMar 13 Aoû - 20:55






Elle appréciait ses excuses, doucement il décrochait son regard du soleil couchant pour la regarder à nouveau, c'est alors qu'elle lui présentait des excuses. L'homme demeurait silencieux, ils avaient tellement l'air fin à s'excuser mutuellement. C'est alors qu'elle lui disait que sa situation craignait, il ne pouvait retenir un sourire sur ses lèvres. Elle lui lançait un dernier appel avant de se retourner, prête à partie. C'était à lui de choisir, la laisser disparaitre ou la retenir. Il avait les cartes en main, laquelle allait-il abattre ? Il devrait probablement la laisser s'éloigner. Elle reviendrait de toute façon, il en avait le sentiment, une sorte de sixième sens spécifique aux loups en général, une intuition... Elle reviendrait parce que cela la faisait souffrir, parce qu'elle n'était pas aussi égoïste qu'elle voulait le laisser supposer. Non ce n'était pas lui qui lui avait donné ce don, il serait mal placé de lui dire qu'il devait en faire une force, il était en conflit permanant avec ce qui était sa force. Oui sa situation craignait, c'était assez gênant à ses yeux d'avoir partagé cela avec une étrangère, elle était entrée dans son intimité et même si elle ne l'avait pas voulu, c'était quand même dérangeant. Il aurait tellement voulu qu'elle ne le voit pas, qu'elle continue à le détester plutôt que d'avoir une sorte de pitié, de lui lancer une invitation comme un cadeau qu'on envoie au condamné. Dans le fond, il n'avait pas vraiment envie de la laisser partir à présent, pas avec ce regard triste. Ce regard qui était le sien.

Alors qu’elle avançait vers sa voiture, il approchait de cette dernière pour l’attraper par la main. Le geste est doux, étrangement doux. Il faut dire qu’il n’avait été que violent envers elle, il aurait pu la briser comme une poupée de porcelaine en un coup, elle avait su éviter qu’il l’atteigne à temps, sans quoi elle n’aurait jamais été là face à lui pour lui annoncer sa mort prochaine. Leurs regards s’affrontaient de nouveau, il se noyait dans son regard couleur noisette. Elle était une femme terriblement belle, il ne pouvait le nier. Probablement le plus beau bijou que ce garage avait pu accueillir, peut-être bien un trop beau bijou. Il pouvait sentir qu’elle se sentait mal, bouleversé par des émotions qui n’étaient pas les siennes. Affecté par la solitude qui avait l’air d’une torture à ses yeux, alors que pour lui, cela avait été un garanti qu’il ne ferait plus de mal aux gens qu’il aime tout simplement parce qu’il n’aurait personne à aimer, jamais plus. Ils se fixaient et les secondes duraient une éternité, il avait cette sensation étrange de se voir dans un miroir ; elle qui essayait d’avaler sa douleur. Alors finalement il brisait le silence en daignant desserrer les lèvres « Il n'ai pas impossible qu'il y est de la Vodka quelque part... » Décrochant un sourire sur son visage presque angélique, une invitation à se saouler la gueule, à faire la paix ? « ... Le temps d’une trêve. » quelque chose disait à Cloud que leurs tempéraments de feu respectifs seront à jamais destinés à se chercher des poux (du moins pour ce qui lui restait à vivre). Mais l'homme-loup n'était pas contre un peu de compagnie ce soir là et il avait clairement saisit sa demande dans son regard si triste. Probablement est-ce difficile de se réveiller en pleine nuit d'un cauchemar et de n'avoir personne à coté de soit pour consoler la douleur de ce mauvais rêve. Peut-être pourrait-il être cette personne juste une nuit, à sa façon. Il ne fallait pas trop lui en demander, il restait Cloud un loup grincheux mais surtout blessé.

Lentement il relâchait la main de la jeune femme, laissant la sienne pendre le long de son corps, le sourire se mourrait ; il n'aimait pas sourire bêtement sans raison, c'était probablement pour cela qu'il ne souriait pas beaucoup. Alors c'est à cet instant qu'il comprenait qu'elle acceptait, elle n'avait besoin de rien dire. Cette façon de tourner légèrement la main à leur séparation comme si elle en réclamait encore, des gestes qui demeurent de l'inconscient. Il se retournait alors, ramassait le seau au sol avant de le vider par terre au niveau de la bouche d'égout. Il avait bien assez travaillé ce jour là, il venait tout de même d'apprendre qu'il était condamné, en sursis dans une vie qui avait perdu depuis bien longtemps toute sa saveur. Se redressant pour lui faire face, il l'observait avant de lui dire « Tu sais, je me suis fait une raison. Ce monde n'a jamais cessé d'être décevant à mes yeux. Personne ne peut comprendre, enfin... C'était ce que je pensais, puisque maintenant tu es là... J'avoue que je trouve ça... » Embarrassant ? Gênant ? Compliqué ? Aucun des mots ne semblait convenir, alors il esquissait un sourire avant de se diriger vers l'interrupteur pour faire descendre le rideau métallique « ... Atypique ? » en fait Cloud ne connaissait pas grand-chose à toute cette sorcellerie, pour lui ce n'était pas vraiment normal de posséder les forces de la nature. Mais il s'était fait à cette idée.

Le rideau fermé, ils étaient dans l'obscurité, alors que son sens de l'orientation le guidait sans le moindre problème, il entendait la jeune femme galérer et heurter le capot d'une voiture avant de se prendre les pieds dans le seau qu'il avait posé au sol. La rattrapant au vol, dessinant un sourire amusé qu'elle ne pouvait voir sur son visage pourtant tellement beau avec celui-ci avant de lui dire en guise de justification « Je n'ai pas encore eu le temps de réparer l'éclairage. » ou plutôt les moyens... Immobile, il gardait la jeune femme dans ses bras, son odeur chatouillant ses narines lui était à présent agréable...

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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyJeu 15 Aoû - 20:19


    Trois jours auparavant, nous étions tous les deux sur le point de nous entre tuer et voilà qu'aujourd'hui je lui proposais de lui tenir compagnie le temps d'une nuit. Evidemment, ça ne s'était pas fait tout seul, il avait fallu l'opération de quelques forces mystiques et divinatoires pour arranger le coup. D'ailleurs j'avais deux mots à toucher à ces forces mystiques, histoire qu'elles m'expliquent un peu mon rôle dans cette histoire sans queue ni tête. Pourquoi me montrer des visions de lui si l'issue ne pouvait être changée ? A quoi bon s'il ne voulait pas faire autrement ? Arf, cette histoire de prémonitions venait à peine de commencer que j'en avais déjà assez. De toutes les sorcières de cette planète, il avait fallu qu'ils choisissent la seule qui n'en ait rien à foutre du monde entier pour torturer le peu de conscience qu'il lui restait. Était-ce une réponse du karma ? Avais-je été tellement rêche et dure avec les autres que maintenant on me confiait la mission de sauver leurs vies ? En plus il n'avait pas choisi la plus douce des manifestations ! On me plongeait dans des cauchemars et je pénétrais des corps inconnus, devant supporter les tourments de leurs âmes. Et je n'avais pas eu la tâche aisée avec Cloud. Vivre dans son esprit était éprouvant... Pas étonnant qu'il se soit comporté comme un connard antipathique la première fois qu'on s'était rencontré.

    J'étais sur le point de partir, de fermer ma portière et de tourner le dos à cet étrange moment. Mais je savais que tôt ou tard j'allais revenir. Les nuits qui allaient s'écouler m'apporteraient plus de détails quant à son sort, et il méritait au moins d'apprendre ce qui allait changer de ses précédentes captures. Et tant pis s'il ne supporterait pas de me voir arriver avec toutes mes mauvaises nouvelles, je ne baissais pas les bras aussi facilement. Aussi imposant soit-il, il ne me faisait pas du tout peur, et c'était donc avec obstination que j'allais revenir. Mais peut-être que ma proposition n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd, puisque je sentis sa main enserrer doucement la mienne. Je tressaillis à ce contact qui était étrangement doux comparé à tout ce à quoi il m'avait habituée. Un noeud se forma dans mon estomac alors que nos regards se croisaient et s'arrêtaient, se perdant désespérément dans ceux de l'autre. Il n'y avait plus une trace de colère animale dans son regard azuré, juste l'infinie tristesse qui le qualifiait. L'instant était transcendant, irréel, mais pas éternel. Il parla, évoquant une bouteille de vodka qui devait traîner dans le coin. Il acceptait donc ma compagnie pour cette nuit, le temps d'une trêve, comme il le soulignait lui même. Evidemment, vus nos tempéraments et nos débuts, les prochaines rencontres promettaient d'être mouvementées. Mais pour ce soir, juste pour ce soir, nous pouvions faire un effort pour nous entendre parfaitement.

    Il rompit le contact le premier, et je me pris à regretter la chaleur de cette main dans la mienne. Et alors qu'il se mettait en mouvement pour ranger un peu, je sentis bien que quelque chose en moi se perdait et en voulait plus. Je mis cette soudaine attraction maladive sur le dos de ces cauchemars qui me liaient à jamais à lui. Et comme s'il lisait dans mes pensées, il témoigna à son tour de son ressenti quant à cette histoire. Ce n'était pas facile pour lui non plus, mais lui en tirait quelque chose de plus libérateur, comme s'il pouvait enfin décharger un peu de sa peine sur mes épaules, quand moi je me trouvais de plus en plus prisonnière de ces sentiments et émotions inconnues. Et quand bien même les prémonitions à sont sujet étaient temporaires, j'allais en garder toute ma vie les stigmates. "J'imagine, c'est assez délicat comme situation..." commençais-je avant de m'interrompre, légèrement surprise par l'obscurité totale. Je voulus faire un pas vers lui, mais mes yeux n'étaient pas encore habitués au noir ambiant et le reste de mes sens avaient été engourdis toute la journée à cause de ce changement de corps durant la nuit. J'avais beau être agile comme un chat, je n'en étais malheureusement pas nyctalope pour autant, rendant mes mouvements assez gauche dans le noir. Tellement que je me cognai la hanche contre le capot de ma voiture, avant de buter contre le sceau. Dans ma tentative pour l'éviter, je faillis tomber, mais les bras puissants du loup me rattrapèrent avant. Pour une fois je fis taire mon égo, même si je savais que j'aurais pu me rattraper au dernier moment et éviter de m'aplatir lamentablement, et profitai plutôt du contact contre le corps chaud et réconfortant de Cloud. Il me souffla qu'il n'avait pas eu le temps de réparer l'éclairage, mais ne me lâchait toujours pas, et je sentis s'éveiller en moi les flammes qu'attisait sa présence. J'avais toujours eu un faible pour les hommes forts, qui avaient les moyens de me battre à mes propres jeux, et sans aucun doute, Cloud étaient de ce genre là. Il respirait la force et l'assurance, des caractéristiques que ne pouvaient posséder que ceux qui dominent. Et puis j'étais bien placée pour connaître l'étendue de sa puissance, puisque j'avais eu droit à un petit voyage dans son corps.

    "Je peux arranger ça..." murmurai-je, laissant mon esprit se libérer et rechercher des connexions magiques. Triant sur le volet toutes les ressources qui s'offraient à moi, je trouvai enfin le réseau électrique qui parcourait les murs et m'y infiltrai jusqu'à trouver la lumière. Je lâchai une légère décharge, redonnant une deuxième vie à l'éclairage. J'optai cependant pour une lumière tamisée, ne voulant pas rompre avec l'ambiance qui venait de se créer. Ainsi l'obscurité gagnait toujours du terrain sur la lumière, mais au moins je pouvais distinguer les obstacles et surtout sa silhouette. "On boit un coup ou alors on danse un tango là ?" J'esquissai un sourire en coin, ayant évoqué cette danse sensuelle par pure provocation. Je rompis le contact pour lui signifier que mon choix était plus portée sur la vodka, même si danser avec lui ne me dérangeait pas... mais plutôt danser à l'horizontal. D'un haussement d'épaules désinvolte, je me hissai sur le toit d'une voiture et attendit qu'il se décide à sortir de quoi se bourrer la gueule. "Au fait dans toute cette histoire, on ne s'est même pas présenté correctement... même si je n'ai plus grands choses à apprendre sur toi... Je m'appelle Dasha." Je ne me souvenais pas le lui avoir dit, et à moins qu'il ne se soit renseigné lui-même en fouillant les papiers du véhicule, il ne l'aurait pas su.
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Cloud J. Rushbury


Cloud J. Rushbury

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptySam 17 Aoû - 11:10






La vie n'est pas éternelle, du moins pas pour tout le monde. Il fallait bien mourir un jour, d'une façon ou d'une autre. Mais cette situation était étrange, dérangeante, troublante. Qu'allait-il faire pour que tout change ? Pour que l'on décide qu'il ne méritait plus de vivre, qu'il devait disparaitre. N'était-il pas déjà dangereux ? On l'avait privé de sa liberté, cultivant sa colère. Enfermer un animal sauvage est une grave erreur que les humains font bien souvent, il n'était pas une bête domestique. Leurs regards se noyaient dans celui de l'autre, instant de douceur incomparable. C'était étrange, mais ce calme entre eux lui donnait cette sensation de paix. Alors la trêve fut adoptée et il se séparait d'elle avant de paraitre un peu trop insistant. C'était tellement gênant, il avait cette sensation qu'elle pouvait le comprendre mais elle ne le connaissait pas, du moins il l'espérait. La situation deviendrait vraiment perturbante, mais ils n'en étaient pas là. Il avait le droit un minimum d'intimité sur sa vie privée. Délicat. Le mot était probablement faible.

Elle était là, dans ses bras. Tellement fragile et coriace à la fois, un mélange plaisant, il pourrait la briser comme la jolie poupée de porcelaine qu'elle était. Mais il ne fit rien de brutal, il lui avait évité une chute douloureuse. La situation virait... Etrangement, elle sentait bon et elle ne lui inspirait plus la rage d'il y a trois jours, il se sentait même quelque peu attiré par cette sorcière qui ne manquait pas de piquant. Alors, il brisait le silence pour lui expliquer ne plus avoir d'éclairage, il fallait dire qu'il était rare qu'il reste aussi tardivement dans son garage, passant ses soirées dans la forêt ou alors dans les bars avant de tout simplement rentrer chez lui. Cependant, ils ne bougeaient pas, gardant la jeune femme contre lui dans une position qui prenait chaque seconde un peu plus des allures d'étreintes. Elle pouvait arranger cela, il esquissait un léger sourire avant de la redresser avant de la libérer de ses bras robustes. Il n'aimait pas forcément qu'une femme mette ses pattes dans son compteur électrique, juste parce qu'il était macho et ça, on ne pourrait jamais le changer à ce sujet. C'est à cet instant qu'elle bidouille avec sa magie, il aimait encore moins qu'elle y touche. Assez grognon, il la laissait finalement faire. La lumière était faible, presque... Romantique. Arquant un sourcil il tournait le regard vers elle alors qu'elle lui redonnait son attention. La question de celle-ci le fit lever les yeux au ciel, l'évocation d'une danse aussi sensuelle laissait supposer bien des envies de la jeune femme. De plus, quelque chose dans son odeur avait changé, les phéromones évoluaient au fil de la journée et surtout des émotions. Mais elle rompait ce délicieux contact.

Il l'observait monter sur le toit d'une voiture au toit assez long, il se dirigeait derrière le bureau en lui répondant « Une prochaine fois peut-être. » Malgré son coté un peu bourru, il était un homme assez sensuel pour savoir danser convenablement. Il ne pouvait pas avoir que des défauts n'est-ce pas ? A moins qu'elle ne veuille tester sa sensualité d'une autre manière... Il trouvait une bouteille de vodka où il manquait juste un petit verre, il se dirigeait vers la voiture pour la rejoindre alors qu'elle fit les présentations d'une façon assez... Particulière. Alors il répondait en ouvrant la bouteille « Très bien Dasha... » Il ne se présentait pas puisqu'elle l'avait appelé précédemment par son prénom. Il lui collait doucement la bouteille entre les mains, on pourrait presque croire qu'il était un homme galant, mais il ne fallait peut-être pas exagérer. Alors qu'elle buvait la première ce qui était pur, il fallait se lever de bonne heure pour trouver un jus d'orange chez lui pour la meler à la vodka ; lui il demandait « Et alors ? Ça fait quoi d'être un loup ? J'avoue n'avoir aucune idée de ce que ça fait de ne pas l'être. » Animal de naissance, il n'avait pas connu le traumatisme de la transformation par morsure. Mais il avait largement eut sa dose de traumatisme. Alors, il avait toujours eu cet instinct animal en lui et si sa transformation avait eu lieue bien plus tard après sa naissance, il n'avait jamais été humain. Il prenait la bouteille à son tour, buvant quelques gorgées brulantes à son tour, levant les yeux au plafond alors que le feu dans sa gorge s'éteignait peu à peu, souriant faiblement. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire d'être humain, d'être sorcier ou vampire ? Qu'est-ce que l'on ressent, comment le monde deviendrait-il ? C'était le genre de questions qu'il se posait parfois, parce qu'il adorait le genre humain insouciant de ce qu'il se tramait dans ce monde horrible. Qu'est-ce que l'on ressent quand on ne connait rien du surnaturel ? Qu'est-ce que l'on ressent quand l'on maitrise les forces de la nature, qu'est-ce que l'on ressent quand on est éternel et mort ? Tout ce qu'il savait, c'était qu'en tant que loup, il se sentait être la nature, il se sentait évoluer avec celle-ci, avec les saisons son comportement changeait. Si en hiver il était fatigable, au printemps sa libido explosait tout simplement. Il vivait aux rythmes des odeurs, il était attentif à tout ce qui se passait autour de lui ; le passage d'une femelle en chaleur le changeait du tout au tout, alors qu'un vampire le rendait juste en colère. Il vivait également au rythme de la lune qui le rendait plus ou moins fort, la nature entière lui donnait sa force et son équilibre. Cependant, son équilibre à lui était juste perturbé. En conflit contre lui-même, il ne pouvait en sortir indemne. « Parle moi un peu de toi, histoire que ça s'équilibre entre nous. » plaisantait-il, à vrai dire il n'aimait pas parler de lui en règle générale, certes il n'en avait pas eu grand besoin pour qu'elle le connaisse. Encore cette histoire d'équilibre, vraiment un truc de loup... Lui donnant une seconde fois la bouteille, le contact de leur peau l'électrisait (sans jeu de mot). Alors qu'elle prenait la bouteille, lentement ses doigts venaient caresser ceux de la jeune femme avant de s'éloigner à nouveau. Il jouait avec le feu lui aussi... Il avait toujours eu le gout du risque, sans quoi, pourquoi aurait-il choisi la fille indomptable de l'Alpha par le passé ?

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Dasha Z. Jakova


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyDim 18 Aoû - 13:15

    La bouteille entre les mains, c'était à mon tour de faire des confidences, de m'ouvrir sur ce que j'avais ressenti. Il voulait savoir ce que c'était de changer de corps et de race d'un coup, ce que c'était de devenir un loup le temps d'une nuit... de plusieurs nuits même. Eh bien, comment dire ? C'était douloureux. Putain j'avais eu un mal de chien, ou plutôt de loup, et toute la journée j'avais eu le corps endolori, comme si j'avais vraiment fait un saut dans son corps. Et peut-être bien que c'était le cas... Tout paraissait tellement réel dans ce putain de cauchemar que c'en n'était peut être pas un. Une sorte de projection astrale dans l'avenir ? Génial, c'était pire encore. "Ben ça fait mal. Et puis c'est assez bizarre de ne pas être seul dans son corps, de souffrir à cause du bruit et des odeurs..." C'était peut-être mieux d'avoir un corps aux limites humaines. Au moins j'étais seule maîtresse de mes décisions, et aucune entité animale ou aucune influence de la nature ne venait intervenir avec mes choix et mon attitude. Quand j'étais dans son corps à lui, chaque odeur attisait ma haine, enfin sa haine, les moindres éléments étaient pures tortures pour cet esprit fort dans ce corps impuissant. Et le plus étrange, c'était surtout souffrir à cause de la magie, alors qu'en temps normal, la magie était pour moi un réconfort, un gage de survie.
    Et puis cette lutte incessante entre humanité et rage animale... Comment contrôlait-il ses instincts ? Qu'advenait-il quand la bête dominait entièrement l'homme ? Peut-être aurais-je le temps d'approfondir ces questions les prochaines nuits... Ou alors j'allais tellement souffrir que je n'aurais même pas le temps de réfléchir à tout ça. Combien de temps encore allais-je pouvoir supporter ces transformations forcées ?

    J'avalai des gorgées brûlantes de vodka, et l'amertume de l'alcool fit taire le bourdonnement constant de mes questions. J'essayai de me vider l'esprit, de ne pas trop penser aux cauchemars à venir. Bientôt tout serait terminé, et lui avec eux. Je jetai un rapide coup vers lui, enfermant dans mon souvenir cette rencontre plus qu'étrange, ce personnage étrangement fascinant. J'étais comme les vampires qui m'avaient élevée, souvent bien trop blasée pour apprécier les choses simples. Tout avait un goût de déjà vu en temps normal, mais ces trois derniers jours étaient au contraire, d'un intérêt aussi grand qu'insolite. Autant dire que Cloud était le genre de personne qui marquait les esprits, et il avait si facilement captivé le mien que c'en était troublant. A la minute même où il m'avait plaqué au sol trois jours auparavant, je savais qu'il avait quelque chose de grandiose. Je ne m'attendais pas du tout à autant de surprises cependant. Les cauchemars, puis cette soirée, sa réaction face à l'annonce de sa mort... chaque chose qu'il faisait était imprévisible, et moi j'aimais un peu trop ça, l'imprévisible.

    Je lui tendis la bouteille et il avala à son tour quelques gorgées, perdu dans le vague. Puis d'un coup, il me demanda de lui parler de moi. Woah... Voilà une question que je préférais éviter en règle générale. Moi et ma logique tordue de garce sociopathe, moi et mes innombrables remparts, moi et ma famille tordue, indescriptible et surtout, morte... Qu'est-ce qu'il y avait bien à raconter dans tout ça ? Il me tendit la bouteille, m'encourageant à parler sûrement, et mes doigts rencontrèrent les siens avant de se crisper sur la bouteille. Une vague de frissons parcourut mon échine. Bordel, qu'est-ce qu'il était beau. Je tentai de ne pas trop y penser, puisque mon corps finirait par réagir, et je savais maintenant qu'il sentait ce genre de changement. Mais il ne semblait pas décidé à m'aider, puisque ses doigts s'attardèrent avec douceur sur les miens avant de cesser brusquement le contact. Il était fou de faire ça, j'allais finir par lui sauter dessus ! Je détournai le regard et d'un trait bus avidement plusieurs gorgées. Puis je me raclai la gorge, cherchant quelque chose à dire sur moi, cherchant un moyen de raconter ma vie, mais en surface. "Eh bien... je suis Albanaise, d'où le nom un peu bizarre pour vous, mes deux parents étaient des sorciers, mais ils sont tous les deux morts. Mon père quand j'étais petite, et ma mère quand j'avais vingt ans... Heum, je suis prof d'arts martiaux dans une école pour créatures surnaturelles et comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, je suis une vraie garce presque sans éthique. Je dis presque parce que j'ai quand même quelques notions de la famille et toutes ces conneries. Pour le reste, il faudra faire un tour dans mon corps si tu veux le savoir." Puis je me rendis compte que ce que je venais de dire était terriblement tendancieux... "Enfin, en rêve je veux dire." Je ris légèrement, histoire de cacher un peu ma gêne. Des fois je faisais vraiment des lapsus horrible quand même. Je pris une nouvelle gorgée du breuvage amer et tentai de me ressaisir. Allez bordel, j'étais une femme, pas une ado de quinze ans devant son premier petit ami.
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Cloud J. Rushbury


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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyDim 18 Aoû - 22:56






La réponse de la jeune femme eut le don de le surprendre ; cela faisait mal ? Observant la jeune femme de ses yeux azurés, la réponse était vraiment étonnante à entendre. Alors il l'écoutait avec attention avant de lui répondre avec un regard malicieux « Toutes les odeurs ne sont pas désagréables... » La sienne par exemple, si elle lui avait évoqué un mauvais souvenir, elle n'était pas pour autant mauvaise, bien au contraire, il aimait son odeur, pas uniquement le parfum qu'elle mettait sur elle... L'odeur naturelle de la femme. Il y avait bien des odeurs agréables que les humains ne semblaient sentir, les fleurs du matin qui s'ouvraient pour le soleil, l'odeur des boulangeries à l'ouverture... Tellement d'odeur délicieuse, mais il était vrai que certaines d'entres elles étaient vraiment très mauvaises. Comme les vampires... Probablement la pire odeur que sa truffe puis connaitre, même les excréments sentaient meilleurs que les vampires... « En principe, nous ne formons qu'un... C'est une harmonie, comme les sens, on s'apprend et tout semble naturel. Mais j'ai perdu au fil du temps cette harmonie, je me suis mis à haïr ce que j'étais vraiment, j'ai essayé d'être quelqu'un d'autre pour n'être plus rien... Enfin, tu le sais... Et j'avoue que c'est chiant. » Plaisantait-il, il n'aimait pas vraiment parler pour ne rien dire, pour dire des choses que les gens savent déjà... Mais là, c'était un peu lui, n'importe qui pourrait avoir cette sensation de ne plus avoir d'intimité, Cloud s'en fichait. C'était idiot, il lui faisait confiance à ce sujet alors qu'il ne faisait plus confiance en personne depuis bien longtemps.

Alors il décidait qu'il était grand temps de dériver la conversation sur elle, ils avaient bien trop parlé de lui et ses petits (gros) problèmes. Il n'aimait pas se plaindre, il n'avait jamais demandé d'aide à personne parce qu'il n'aimait pas qu'on le prenne en pitié, il était un homme. Vous savez, encore cette fierté. Un petit résumé peu joyeux, c'est alors qu'elle lui lançait un lapsus plus que révélateur. Il ne put retenir un sourire franchement amusé, le premier depuis qu'il se connaissait. Il n'avait pas idée de savoir comme ce sourire faisait tout simplement rayonner son visage parfait. Elle tentait de rectifier le tir, il n'arrivait à cesser de rire avant de lui répondre tandis qu'elle continuait à vider la bouteille « Les deux se font en général en décubitus... » L'homme fixait la jeune femme avant de prendre la bouteille et ajouter un peu plus sérieusement « Je suis désolé pour tes parents. » Il était affreusement sincère, il savait ce que c'était de perdre du jour au lendemain ceux que l'on aime... Le vide que ça laissait après cette tristesse intense. « Tu n'as pas eu la vie très facile, mais tu sais bien te défendre... » Ajoutait-il en se frottant l'arrière de la tête qui avait frappé contre la poutre trois jours auparavant en plaisantant une fois de plus « Heureusement que j'ai la tête dure. » peut-être pas que la tête n'est-ce pas ? Alors il ingurgitait quelques délicieuses gorgées de Vodka avant de lui rendre cette bouteille qui se promenait beaucoup entre leurs mains.

Lentement il délassait ses rangers tout en poursuivant cette conversation avec humour, comme pour lui laisser croire que son lapsus qui l'avait mise mal à l'aise était oublié. Mais à chaque seconde il pouvait sentir les hormones qu'elle dégageait en croissance. « Les arts martiaux... C'est drôle, je t'aurais plutôt imaginé dans autre chose, comme le lancé du poids tu vois... » Laissant tomber ses rangers au pied de la voiture il posait ses mains sur la cheville de la jeune femme avec un léger sourire, plongeant son regard dans celui de la jeune femme tellement intense. Elle était... Bref... « Vous permettez mademoiselle ? » Doucement il lui retirait son escarpin, dévoilant ses adorables pieds. Si bien des gens détestaient les pieds, ils demeuraient cependant un endroit bien sensuel... Une légère caresse avant de prendre la deuxième chaussure de la jeune femme, ses doigts caressaient sa peau douce. Il était rare de trouver des pieds aussi joliment sculptés. Il pouvait également sentir qu'elle était à point, qu'il n'avait plus qu'à se servir et elle était sienne pour la nuit. Il avait bien trop joué avec elle, ce n'était pas du tout raisonnable... Mais la vie était trop courte à ce qu'il parait, surtout la sienne. Ne la quittant pas du regard, il finissait par rompre le contact une nouvelle fois, poussant doucement les escarpins de la jeune femme pour les faire tomber à cotés de ses rangers. « Tu ferais quoi si tu devais mourir dans un mois ? » Une question qui peut paraitre idiote, mais il n’y avait pas grand-chose qui puisse lui faire envie. S’envoyer en l’air et picoler pendant un mois, un programme pas si mal dans le fond... Il n’avait pas grande ambition, peut-être aurait-elle le don de lui donner gout à réaliser quelque chose ? Elle avait bien réussit à lui rendre le sourire alors qu’il l’avait perdu bien longtemps avant qu’elle ne lui annonce son exécution.

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Dasha Z. Jakova


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● Citation : "On ne connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !" Antoine de Saint-Exupéry
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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyLun 19 Aoû - 21:07


    Et nous allions encore de surprises en surprises. Chaque minute qui s'écoulait révélait une nouvelle facette de la personnalité de Cloud. C'était un être si complexe qu'une nuit dans son esprit ne me suffisait pas pour y faire le tour. D'un coup il semblait plus libéré, il se mit à m'expliquer en quoi consistait la nature lupine, et il semblait même avoir franchi la barrière de l'indicible puisqu'il me révélait que son cas était particuliers. J'en avais eu un aperçu, mais mes connaissances sur les loups étaient beaucoup trop lacunaires pour que je puisse comprendre vraiment l'étendue de cette souffrance, de cette séparation brutale entre deux natures destinées à être indéfiniment liées. L'inconfort de cette situation semblait se faire plus ressentir de mon côté que du sien... N'était-il pas fâché que je m'impose ainsi dans son for intérieur ? Comment réagirais-je si un inconnu m'annonçait avoir vécu en moi, le temps d'une nuit ? Encore que les méandres qui me caractérisaient étaient moins obscurs que ceux qui habitaient Cloud. Tout en lui semblait compliqué et multiple, et seul le temps me faisait défaut pour tout comprendre. Mais qui d'autre qu'une sibylle pour décrypter un être sibyllin ? Ô douce ironie, que prévois-tu encore de plus tortueux pour nos deux âmes en peine ? Quelles énigmes encore allais-je devoir résoudre par la suite ? Dialogue à sens unique, que de questions pas une réponse... tel était le quotidien des hommes.

    Ma maladresse verbale le fit sourire franchement. Un sourire qui ne fit qu'ajouter magnificence sur sa plastique déjà parfaite. Il était beau à en faire damner tous les saints du paradis, le genre d'homme à qui l'on offrait le bon Dieu sans confession. Et quitte à blasphémer et à déshonorer la plus chaste des vierges, autant que ce soit avec lui. Tout chez lui était attirant, son corps finement taillé dans le plus beau des marbres , son visage qui ferait rougir de honte la perfection même, jusqu'à sa voix était captivante... Il avait le charisme d'un leader, d'un alpha, et sa présence était prégnante. Sans aucun doute, il devait multiplier les conquêtes. Je ne devais être qu'une femme parmi tant d'autres, qu'une âme qui croisait son chemin et s'emmêlait à son corps.  Cette idée souleva une vague de rébellion en moi, mon esprit farouche ne voulant pas succomber à la facilité de n'être qu'une femme. Je n'avais jamais voulu être une femme, mais toujours la femme. Pourrais-je seulement tenter le coup avec un tel homme ? C'était simple, je pouvais m'en aller, m'éclipser en flèche et lui faire comprendre qu'on ne m'obtenait pas aussi facilement. Mais il ouvrit la bouche et fit taire toute envie de partir en évoquant la similitude entre les rêves et l'amour. Heureusement que ne se propageait jamais sur mes joues les traces rouges de la honte... Je fis passer le léger malaise de ma bourde en avalant une dernière gorgée et lui tendis la bouteille. Il s'excusa alors pour mes parents, et je pus voir qu'il le pensait vraiment. J'eus même l'impression qu'il comprenait, qu'il savait, et peut-être bien qu'il le savait. "Merci" laissai-je échapper doucement, plus habituée à évoquer la mort de mes parents.

    Il fit une autre remarque, me décrochant un sourire au passage, évoquant sa rencontre malheureuse et forcée avec le plafond. Petit excès magique, mais nécessaire à ma survie, quand trois jours plus tôt il était prêt à m'arracher la tête avec les dents. Si je n'avais pas fait ça, aujourd'hui c'est moi qui aurais été morte. L'idée de mourir ne me dérangeait pas, mais j'aimerais au moins quand le jour viendrait être sûre de mériter cette mort, et de ne pas crever en innocente. "Désolée pour ça, mon visage m'est trop précieux pour qu'on me l'arrache." Et toujours avec le sourire sur le visage, j'attrapai la bouteille encore une fois. Heureusement que je tenais bien l'alcool et que je pouvais me permettre de beaucoup boire avant d'avoir l'air saoule et idiote. Et il continua de plus belle, me charriant encore sur ma performance de la semaine dernière. Et j'allais répliquer que pour vieux loup aigri il avait bien de l'humour, mais ma tentative de réponse s'arrêta net quand il posa la main sur ma cheville. Les mots disparurent, laissant place à un soupir incontrôlé. J’acquiesçai à sa demande, incapable de formuler quoique ce soit. Chaque fois que ses doigts effleuraient ma peau, j'avais l'impression qu'un feu y avait pris. Et je ne pouvais même pas accuser la chaleur, puisqu'en cette fin d'été revenait la fraîcheur vespérale.  Mon être tout entier convergeait vers ce point de contact, s'abandonnant entièrement à la douce caresse qu'il appliquait à ma peau. Je gravai chaque seconde dans ma mémoire, voulant faire de cette scène un tableau immarcescible, une oeuvre de beauté et de sensualité.

    Et quand sa main quitta ma peau, je crus mourir. J'en voulais encore, avide et impavide.  Il n'y avait pas pire acte de masochisme que de désirer ce qui pouvait nous tuer. Mais je n'avais pas peur du grand méchant loup... j'étais même prête à ce qu'il me dévore entièrement. « Tu ferais quoi si tu devais mourir dans un mois ? » Sa voix vint combler le manque de son toucher, tous les deux de velours. Si je devais mourir dans un mois... avais-je seulement idée de ce que je voulais faire ? "J'irais partout où la vie m'appelle, dans ces lieux de beauté insoupçonnée, je laisserais des traces de moi partout... Je sais pas, j'irais construire une école en Afrique, je taguerais la tour Eiffel et je laisserais un foulard sur le plus haut des arbres. J'aimerais que la terre ait autre chose de moi qu'un tas de cendres lâché dans la nature." Des centaines d'autres idées du genre me traversait l'esprit mais elles me prendraient plus de temps à les énumérer qu'à les réaliser. "Je danserais sur les bars et je donnerais mon coeur à un inconnu... Et puis je ferais l'amour tout le temps, partout." Voix posée, suave, sûre de moi. Je ramenai mes jambes sous moi et m’essayai dessus, toujours en soutenant son regard. "Même sur le toit d'une voiture." La tension à ce moment là ne pouvait pas être plus haute, j'en tremblais légèrement, mourant d'envie de goûter à son corps, de lui offrir toute la vénusté du corps féminin. Encore une fois, je ramenai la bouteille à ma bouche, avalant encore quelques gorgées de vodka, mais cette fois avec lenteur, mesurant tous mes gestes prenant mon temps pour ne pas être la première à craquer. Enfin, je lui tendis la bouteille, et alors que ses doigts se refermèrent sur le récipient en verre, les miens s'agrippèrent aux siens. Je bouillonnai intérieurement, et peut-être que c'était tellement puissant que j'allais vraiment prendre feu sous ses yeux... Putain ses yeux... Non je ne devais pas cra...

    Mais le corps fut plus fort que l'esprit, étouffant ma fierté dans le baiser que je lui donnai alors. Mes deux mains emprisonnèrent avec douceur son visage alors que mes lèvres se délectaient du contact des siennes. Je m'interrompis alors, voulant lire dans ses yeux s'il en avait autant envie que moi, s'il brûlait du même désir qui m'animait.
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Cloud J. Rushbury


Cloud J. Rushbury

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMar 20 Aoû - 18:23






Il était assez agréable de savoir se détacher de soit même pour pouvoir en rire, oublier les bêtises du passé et en rire de bon coeur parce que finalement ça ne comptait pas. Qu'est-ce qui avait d'importe finalement ? Il jouait à la séduction, il était très doué dans le domaine il fallait l'avouer en toute modestie. Le loup faisait tourner les têtes de ses dames, les humains aussi posséderaient des capteurs aux phéromones, seulement ils ne s'en rendaient pas compte. Ce que dégageait Cloud attisait rapidement l'attention, il ne restait plus qu'à jouer les bonnes cartes pour séduire. Les femmes sont toutes les mêmes, elles ont besoin de se sentir unique aux yeux de l'homme, de se sentir tout simplement désiré comme personne. Aux yeux de la créature nocturne, toutes les femmes étaient les mêmes et si uniques à la fois. Etrange non ? Elles étaient toutes fascinantes à des niveaux variables. Dasha ? Elle était une femme surprenante, magnifique et surtout avec le genre de caractère bien trempé qui émoustillait notre homme-loup. Peut-être avait-il un penchant sadomasochisme ? Il pensait souvent que c'était le fait de remettre en question sa domination qui l'excitait à ce point chez les femmes au caractère imbuvable, elle était une femme comme cela. Elle l'avait expédié au plafond avec une simplicité insultante, et c'était idiot de dire que ce défi lui plaisait, pourtant c'était le cas. L'affronter à nouveau, su d'autre terrain peut-être... Mais ce soir, c'était la trêve...

Caressant doucement sa peau, l'animal dégageait une chaleur tel un vrai brasier. La flamme de la vie, c'était lui. Tout son corps brulait en permanence, c'était une bête. Contrairement aux vampires et leurs mains glacées qui vous donneraient l'impression d'être dans un frigo ; il était d'une chaleur épouvantable. C'était un aspect parmi tant d'autre de ce qui l'opposait aux cadavres ambulants qu'il ne savait supporter bien longtemps. Puis il l'interrogeait, sa réponse était particulière. Elle semblait déborder d'idée, de volonté. C'était étrange, mais il l'enviait. Pourquoi laisser des traces de lui ? N'en avait-il pas laissé suffisamment ? Il avait laissé l'horreur derrière lui, on se souviendrait de lui comme du monstre. L'erreur de la nature. Elle poursuivait sa liste, qui devenait tout à fait intéressante. Elle ferait tout pour vivre à fond ce qui lui resterait à vivre, il ne se sentait pas la force d'en faire autant... L'observant boire, il répondait « Donner son coeur et son corps. L'un est tellement plus aisé que l'autre. » A vrai dire, il n'était pas même sur d'avoir encore un coeur, il se sentait tellement vide. Il aimait les femmes, mais son coeur n'avait su appartenir qu'à l'une d'ente elle et son chagrin d'amour l'avait détruit au point qu'il s'était perdu. Alors pouvait-il aimer à nouveau quelqu'un ? Peut-être serait-ce différent, peut-être ne chercherait-il pas à la protéger, à la chérir... Peut-être que l'amour serait différent, mais Cloud n'y croyait plus. Il n'y avait plus grand-chose en quoi il pouvait croire, s'accrocher et se dire que tout irait mieux. Non, tout allait de pire en pire, c'était ainsi.

Il fixait la jeune femme, elle avait rangé ses jambes, avait-elle peur qu'il la tripote encore un peu histoire de l'exciter un peu plus encore ? Il se contentait de sourire, observant cette femme aux allures de déesse. Il avait sentit son corps trembler, elle dégageait une odeur qui l'attirait comme un aimant. Elle le voulait, il le savait ; il en était satisfait. Il tendait lentement la main pour saisir cette bouteille, elle venait prendre ses doigts ; la fixant avec ardeur, l'homme la trouvait parfaite. Elle résistait tant bien que mal, il aimait cela. Cela le rendait fou, quand le jeu était plus compliqué, cela était tout de suite très plaisant. Elle lui plaisait, ce serait mentir odieusement que de prétende qu'elle n'était pas son genre de femme, si seulement ce n'était pas une sorcière. C'était vrai qu'il n'aimait pas du tout la sorcellerie, mais qu'importe, cela n'était qu'une chose parmi tant d'autre qu'il n'aimait pas chez elle. Mais s'il y avait tant de choses qui le poussaient à la trouver écoeurante, il en trouvait le même nombre pour la trouver tout simplement irrésistible.

Des lèvres délicieuses, un gout d'alcool sur celle-ci rendait ce baiser tellement particulier. Ravissement pour ses sens, il sentait son corps entier entrer en ébullition à ce contact savoureux. Sa main libre venait se poser sur sa taille magnifiquement sculptée. C'était presque innocent, il aurait voulu laisser sa langue glisser contre la sienne pour en déguster les saveurs : puis en faire de même avec chaque parcelle de sa peau ; mais ce baiser se rompait déjà. Ils se fixaient quelques brèves secondes, transit de ce délicieux baiser il souriait faiblement « Je veux prendre. » Parfait égoïste, il se fichait de donner son corps, il voulait prendre celui de la jeune femme, de l'utiliser afin d'obtenir ce qu'il voulait, faire d'elle sa chose, et si cela induisait qu'il devenait la sienne qu'il en soit ainsi. Portant la bouteille à ses lèvres, il venait finir son contenue avant de la lâcher. Roulant le long du toit avant de tomber sur le capot de la voiture pour descendre jusqu'au sol pour se briser. Sa seconde main désormais libre venait alors glisser dans la nuque de la jeune femme pour l'attirer vers lui. Un baiser brulant, rapidement sa langue s'introduisait dans son adorable bouche pour venir titiller celle de la jeune femme. Sa main posée sur sa taille lui octroyait une caresse, avant qu'il ne s'écarte à nouveau d'elle, mordant légèrement cette lèvre inférieure avec sensualité. La fixant de son regard azuré, il sentait son rythme cardiaque accélérer quelque peu ; le désir d'elle grandissant, il la voulait et maintenant.

Il la libérait de ses mains pour arracher sa propre chemise sale de cambouis, libérant son torse brulant avant de poser sa main sur son échine et l’autre sur son omoplate pour l’apporter à lui avec cette force animale, il soufflait sans se détacher de son regard envoutant « Ne réfléchis pas... » Doucement il avait prit les mains de la jeune femme pour les poser sur ses pectoraux qui se gonflaient sous sa respiration, un sourire satisfait sur les lèvres, il empoignait la taille de la jeune femme pour l’allonger sans attendre plus longtemps, il voulait découvrir son corps maintenant, arracher ses vêtements et toucher ses formes parfaites ; honorer son corps tout simplement... Son odeur attisait ses vices, elle était à lui cette nuit, cette possession de l’autre l’excitait typiquement pour un dominant comme lui. Ses lèvres partaient déjà dans sa quête en dévorant la peau de son cou gracieux ; créature de rêve il oubliait déjà tout ce qu’il détestait chez elle...

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Dasha Z. Jakova


Dasha Z. Jakova

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MessageSujet: Re: I don't know who you think I am || Cloud [Hot]   I don't know who you think I am  || Cloud   [Hot] EmptyMer 21 Aoû - 22:31


    « Donner son coeur et son corps. L'un est tellement plus aisé que l'autre. » Vrai de vrai. Donner son corps, ça ne demandait pas plus d'engagement qu'une nuit de plaisir, qu'une seule nuit sur toute une vie... C'était plaisant, sans prise de tête, sans obligation douloureuse et on pouvait y mettre fin quand on voulait. L'autre acte était au contraire irréversible, demandait du temps, de la patience et peut-être une bonne dose de naïveté. Et puis ça supposait qu'on croyait en l'amour... Moi je laissais ça aux gens qui avaient du temps à perdre à sacraliser l'éphémère. S'ils avaient besoin d'un prétexte poétique pour consolider l'union physique, c'est qu'ils n'avaient rien compris à la nature. Pourquoi aujourd'hui mettaient-ils des mots qu'ils ne comprenaient pas sur des actes aussi naturels que la fornication ? Ca parlait d'éternité, de mariage et de fidélité jusqu'à la mort, alors que la mort, ils n'en connaissaient rien. L'amour de toute une vie, c'était un conte qu'on racontait aux humains pour les convaincre que la mortalité ce n'était pas si mal en fait... Moi j'étais sans foi ni lois, trop égoïste pour donner le peu que j'avais, trop aventureuse pour m'ancrer à un seul port. Pour moi, l'unique amour était passionnel et charnel, une osmose des corps et pas de l'esprit. L'amour tel que je le voyais ne se codifiait pas pour entrer dans le moule sociétal. Alors quand on était comme moi affamée d'idéaux irréalisables puisqu'incompatibles avec les désirs des autres, on ne donnait pas sa chance au coeur, on laissait juste aller son corps.

    Et mon corps à cet instant précis était insatiable, réclamant encore plus de ses caresses, de son toucher, de lui tout entier. Sa main sur ma taille, ses lèvres sur les miennes, autant de source de chaleur qui réveillait un feu extrême dans mon bas ventre. C'était trop tard, j'étais sur la pente savonneuse, j'avais le dessous dans cette situation. Il pourrait tout demander, je ne saurais dire non, mon corps se rendait esclave au mépris de mon esprit. Je détestais ça quand j'étais celle qui en avais le plus besoin, celle qui ne pouvait pas jouer de la situation. En général ça n'arrivait que rarement, trop farouche pour me laisser amadouer aussi facilement. Mais Cloud dégageait quelque chose qui instinctivement me forçait à ployer. Et je me mis à le haïr pour ça, tout en le désirant sauvagement. Mes doigts caressaient sa barbe alors que mes yeux se perdaient dans son regard. Il voulait prendre ? Eh bien qu'il prenne, de toute façon je n'avais pas l'air d'avoir le choix, non seulement parce que son ton était catégorique mais aussi parce que mon corps se laissait faire. Qui ne dit mot consentait de toute façon, et j'étais bien trop perdue dans les paysages de son regard pour répliquer quoique ce soit. Mon corps sembla se liquéfier quand il m'embrassa à son tour, et quand il rompit l'étreinte, je pus lire dans son regard azuré ce que je cherchais tout à l'heure, la flamme ardente du désir. Alors les dernières réticences s'évanouirent. J'abandonnai entièrement mon corps à ses mains et à ses lèvres.

    Il était incroyablement fascinant, saisissant mélange entre force et douceur, brutalité et sensualité, désir bestial et plaisir humain. Il arracha sèchement sa chemise, sans aucun égard pour le tissu, et je me pris à espérer qu'il en fasse de même de mes vêtements. Mais après tout, ce ne serait pas la première fois qu'il arracherait mes vêtements... à la différence que cette fois-ci, j'en crevais d'envie. Il guida mes mains et les posa sur son torse parfait et brûlant. Elles n'eurent pas le temps de continuer l'aventure qu'il me renversa sur le dos et sa bouche rencontra mon cou, entreprenant une histoire d'amour passionnante. Ma respiration n'était plus du tout régulière, accélérée par l'envie et rythmée par l'avancée de ses lèvres sur mon corps, quittant mon cou pour aller à la rencontre de la poitrine. Mes propres mains descendirent l'une jusque sa nuque, laissant mes doigts s'emmêler dans ses cheveux, l'autre jusqu'au milieu de son dos, manquant à peine d'y planter mes ongles. Elles étaient bien fraîches comparées à son corps chaud. Mes fines jambes l'enlacèrent, le serraient contre moi, et plus que jamais je voulais qu'il reste là, qu'il ne s'échappe pas brutalement. J'étais donc livrée toute entière à son bon plaisir, poupée docile et  obéissante, sylphide offerte sans conditions. Et je lui murmurai exactement ceci, abandonnant officiellement toute fierté, reconnaissant sa domination sans la moindre once de contestation. Pour moi c'était une véritable première, mais en attendant, c'était la première fois que je rencontrais un loup de type alpha, et personne ne m'avait prévenu que j'en perdrais toute raison.
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