« Passeport »

NOMS : Du Plessis PRENOMS : Lenoor, Romy AGE : 19 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 21 Décembre à Johannesburg NATIONALITE & ORIGINES : Sud africaine ESPECE : Humaine AFFECTATION : Eclairée ANNEE D'ETUDES : SDF ça compte ? STATUT SOCIAL : Fiancée en fuite AVATAR : Cara Delevingne

« Interview»

QUESTION N°1 - Quels sont tes points forts ? {Un point particulier qui vous rend plus fort}
Le sourire ça compte ? Parce que je suis très souriante, j'vous jure ! Et ça déstabilise les gens, ou ça leur fait oublier que je suis en train de les entuber. En somme je suis très persuasive, c'est ça le vrai terme. Et j'utilise la même technique que les bébés: les sourires. Ca marche à tous les coups. Je dis bien tous. On a tendance à me sous-estimer à cause de mon physique alors les gens sont toujours enclin à me faire plaisir ou à m'aider, ce qui me facilite grandement la vie. N'empêche, je suis aussi vachement débrouillarde aux vues de la vie douillette que j'ai eu. Je m'adapte bien et c'est pas plus mal dans le monde de fou dans lequel on vit, vous croyez pas ?

QUESTION N°2 - Quels sont tes points faibles ? {Votre grande faiblesse, ce peut être une personne, une attirance, ...}
J'ai peut-être une approche trop minimaliste du monde et des gens. J'ai tendance à être un peu naïve pour mon âge. C'est une malédiction, un choix, appelez ça comme vous voulez c'est juste moi. Je suis une douce rêveuse à la conception du monde parfaitement lissé.
J'ai tendance à fuir lorsque c'est difficile. C'est plus fort que moi, j'ai pas systématiquement le courage de faire face. Je choisis toujours la facilité aux choses compliquées. C'est dans ma nature. Jusque là, ça m'a plutôt bien réussi.

QUESTION N°3 - Quelle est ta plus grande peur ? {Ce que vous craignez le plus, une chose qui vous angoisse ...}
J'ai une peur panique de la souffrance. C'est bizarre hein ? Quand je me pète un ongle, je panique. Quand je me griffe, je défaille. Quand je cogne je suis à l'article de la mort. Bon c'est pas vrai, enfin c'est une peur réelle mais tout ce que je viens d'énumérer ne l'est pas du tout. J'ai peur qu'on me fasse souffrir, j'ai peur qu'on me brise le coeur, qu'on m'anéantisse, qu'on me réduise en miettes, que l'amour ou autre chose me jette à terre. Vous trouvez ça bizarre ? Des tas de gens ont cette peur-là. Je ne suis que la première à l'admettre.

QUESTION N°4 - Qu'est-ce que tu aimes faire dans la vie ? {Loisirs ; Activités ; Passions ; ...}
Ce que j'aime faire ? Vivre, tout simplement. J'ai trop longtemps confiné ma vie à ma jolie ferme, à ma petite vie arriérée de Boer. J'ai découvert qu'une vie, ça se ressent, ça se teste, ça s'éprouve. Et j'adore ça. Alors vivre pleinement c'est mon grand passe-temps. Peu importe que ce soit dangereux ou risqué, au contraire c'est encore mieux ! Ca me donne juste envie d'aller plus loin, toujours plus loin !
J'aime les animaux, j'ai eu tout un tas d'animaux farfelus. Même un singe appelé Léo. Il me manque d'ailleurs. Mais Léo est mort. Ce que je veux c'est un loup, c'est juste trop classe ! Parce que j'en ai rencontré un, vous voyez ? Fin c'était un loup-garou mais c'est encore mieux ! Mais il m'a dis que j'avais pas le droit d'en parler parce qu'on viendrait me chercher, alors j'en ai pas parlé, ok ?


QUESTION N°5 - Qu'est-ce qui te plait chez les gens ? {Ce qui fait que tu vas plus ou moins facilement leur parler ; Ce qui fait que tu ne peux pas te les saquer ; ...}
J'aime les gens qui sortent de l'ordinaire. Je parle pas forcément de tarés, mais tout le monde a un degré d'originalité en lui, plus ou moins exploitée. Et moi, j'essaie de le découvrir ce potentiel. Les gens m'intéressent vraiment, tout le monde ne peut pas se targuer de ça. Je suis quelqu'un de réellement sociable, dans le seul le plus classique du terme. J'aime rencontrer et fréquenter des gens, j'ai rarement des soucis pour me faire apprécier. Mais certains me trouvent bizarre, je vois pas pourquoi...


QUESTION N°6 - Comment envisages-tu ton avenir ? {Plans de carrière ; Relations amoureuses - amicales ; Des enfants? ; ...}
Avant j'avais un avenir tout tracé: étudiante en médecine, fiancée à mon petit copain de toujours... Une belle petite vie rangée se dessinait droit devant moi. Maintenant il n'y a plus que rien que l'incertitude du lendemain et j'aime ça. J'aime sentir que je peux impacter sur ma vie ou que d'autres le peuvent, que j'ai mon destin en main, que je peux le façonner comme bon me semble et pas forcément comme on l'attend. Si je vous disais l'avenir maintenant, à quoi bon le vivre ensuite ? Je préfère le découvrir par moi-même.

QUESTION N°7 - Comment avez-vous réagit lors de la découverte du monde surnaturel ? {Uniquement pour ceux ayant l'affectation d'éclairés.}
J'ai flippé sur le coup, vraiment flippé puis j'ai trouvé ça cool. Traitez-moi de folle si vous le voulez mais ça a mis du piquant dans ma vie, un coup de fouet bienvenu, ça m'a attiré. J'ai toujours aimé ce qui est différent et cela ne faisait pas exception à la règle. Et depuis lors, j'ai furieusement envie d'être différente aussi. Qui n'a jamais rêvé de sortir de la norme, d'être... exceptionnel ? Les gens ont peur de ce qui est différent, moi ça m'attire et ça me fait envie. Je ne veux pas être banale. Je veux être extraordinaire !

« Histoire »

J'ai fais mon entrée dans le monde sur la pointe des pieds, sans faire de vagues. J'ai vécu mon enfance et mon adolescence sans plus de remous. J'étais douce, docile. J'étais la fille dont tous les papas rêvent, jolie et prude, intelligente. J'ai vécu la vie qu'on a voulu pour moi. Bonne élève, jamais un mot plus au que l'autre, toujours le coeur sur la main. Mes parents étaient plein de principes. Grands propriétaires terriens, descendants de grands propriétaires terriens, que du sang de Boer dans les veines et des années de tradition qui s'y associe. On ne peut pas dire que mes parents étaient très modernes dans leur façon de vivre, ni dans leur façon de penser. Ils avaient gardé les bons et les mauvais côtés de nos ancêtres. Moi j'étais peut-être plus ouverte, plus tolérante mais je n'ai jamais essayé de me démarquer d'eux, de ce qu'ils attendaient de moi. Mais les choses ne sont pas faites pour être immuables, même au coeur de notre grand ranch. Pourquoi une charmante fille de terminale sans histoire a décidé d'abandonner parents et fiancé sans préavis, sans rien dire. Soyez patients, vous allez tout savoir très vite.

Vous avez jamais eu l'impression d'être observé, comme... traqué ? Ca faisait déjà plusieurs jours que cette sensation me poursuivait mais je n'étais pas du genre parano. J'ai laissé couler.  Jusqu'à ce soir-là.  Je rentrais d'un rendez-vous avec mon petit copain, mon fiancé en fait, Cullen. Je me souviens encore à quel point j'avais eu du mal à le quitter. On s'était pas mal peloté dans la voiture mais j'avais refusé d'aller plus loin. Je lui avais promis que notre première fois aurait lieu le soir du bal de promo s'il se tenait à carreaux. Mais vous connaissez les garçons, la patience n'est pas leur fort. Mais je l'aimais alors je laissais faire.
Il m'avait déposé au pied de la colline. Je n'avais plus qu'à traverser le champ et grimper la colline et j'étais à la maison. C'est là que c'était arrivé: ce cri qui déchire la nuit, ce souffle chaud et puissant qui résonne dans le noir, la course effrénée mais très vite la capture. Les cris. Mes cris. Les tentatives vaines pour me libérer. Puis la prise de conscience de l'agresseur: d'immenses crocs, de la fourrure partout, un regard bestial, des muscles puissants contractés.. Je ne pouvais plus ni crier ni respirer. Ce loup était si... gros ! Et bizarrement immobile, alors qu'il me tenait à sa merci, là, sous le poids de ses pattes et la menace de ses crocs. Et pourtant, il regardait. Il me regardait avec un regard tellement humain ! Et d'un coup, pouf ! Il n'était plus là ! Il fuyait vers la forêt. Alors comme une conne, je l'ai suivi. Pourquoi ? Aucune idée, c'est seulement la première réaction que j'ai eu et j'ai foncé tête baissé.
Je n'ai pas eu à courir beaucoup, il s'est très vite arrêté, sans doute parce qu'il savait que je le suivais. Et là, il s'est passé le truc le plus improbable que j'ai jamais vu. Sous mes yeux, le loup a reflué pour laisser place à un homme. Grand et bien bâti, ténébreux. J'aurais pu sentir ma mâchoire se décrocher. J'étais sous le charme. Comme une putain d'héroïne de conte de fée. Tellement naïve c'est dingue. Et pour ces yeux, pour ce regard, cette fourrure soyeuse occasionnelle, j'ai juste tout plaqué et chuis partie avec lui.

C'était un rêve de fille futile, s'enfuir avec le premier mec venu et tout plaqué pour lui. Maddox, loup-garou de son état, mécano de sa passion. Loup-garou. Ca semblait surréaliste. Et pourtant il n'était pas le seul. Et si ça s'arrêtait là... Il m'avait parlé de vampires, de sorciers... J'étais comme une gamine à qui on avoue que le Père Noël existe en fait. Cet épisode avait créé chez moi un électrochoc. J'avais failli mourrir sans avoir vécu et j'étais bien décidée à la vivre pleinement maintenant quitte à partir plutôt. J'étais jeune, merde ! Et je découvrais que j'aimais vivre dangereusement. J'aimais provoquer l'adrénaline et la sentir couler dans mes veines et Maddox était très doué pour nous mettre dans de drôles de situation. Il avait été le premier finalement. Il avait juré de me transformer un jour. Je voulais que ce jour soit chaque fois le suivant. Je croyais à ça, je croyais en nous, je croyais en notre histoire. Je voulais être là toujours, dans ses bras chauds. Et pourtant je m'étais réveillée un matin et tout avait changé. Il avait dis s'être lassé, ne plus avoir de sentiments, avoir besoin de voir autre chose et m'avais laissé sans plus de ménagement. J'étais... sous le choc, détruite, ma pire peur matérialisée. Alors je m'étais murée dans mon insouciance. Je m'étais sans cesse mise en danger dans l'espoir qu'il vienne me sauver chaque fois, sans succès.
Alors j'avais erré seule, dans les rues de Vancouver. Mangeant et dormant comme je pouvais, toujours souriante, débrouillarde. C'était ma façon d'occulter l'évidence. J'étais dans une merde noire et j'aspirais à me mettre encore plus dans la merde. Je n'avais plus rien ni personne et pourtant j'avançais la tête haute. Folle, j'étais complètement folle et c'est bien pour ça que j'étais en vie.


J'attendais. J'attendais le destin, je le provoquais. J'en avais fini d'être dans l'attente constante. Je forçais ma chance et rien d'autre.
J'attendais donc, quand je l'ai croisé. Cloud. Il semblait... fuir quelque chose. Ou attendre ? Comme moi ? Alors je l'ai suivi. Jusque chez lui d'ailleurs. Chouette planque ! Un garage auto, trop la classe. Ca me rappelait... me rappelait qui ? Je ne voulais pas me souvenir. Mais je me sentais chez moi déjà ici, au milieu de cette odeur de vieux cuir et d'huile de moteur. Alors j'ai grimpé dans une voiture et je me suis allongée dessus. Je me sentais déjà comme à la maison, réconfortée, comme si on m'attendait depuis toujours.
C'est là qu'il m'a surprise, bien moins content que je l'aurais cru. Il m'a même grogné dessus, vous y croyez ? Pourtant, moi j'avais le sourire. Un peu comme si je jouais à cache-cache et qu'il avait réussi à me trouver. Et j'en étais bien contente. Comme une gamine.

« Tu m'as trouvée ! »
« Je vais t'aider à trouver la sortie moi. »
« Pourquoi faire ? Je me sens bien ici. »
« Tu n'as rien à faire ici. »
« La galanterie voudrait que tu ne mettes pas dehors, encore moins par cette nuit noire et dangeureuse... »
« Je veux que tu t'en aille demain matin. »
« Pour aller où ? »
« c'est pas mon problème. »
« Ca pourrait le devenir... Je pourrais payer. En nature. Ou dire que tu m'as forcé ? »
« Ne joue pas à ça avec moi, trouve toi un autre pigeon... J'ai pas besoin d'une gamine sur le dos. Alors demain tu vas gentiment dégagé sinon tu pourra trouver sujet à te plaindre de moi à la police. C'est compris ? »

Je prends une moue boudeuse.

« Papa l'est bougon. Papa l'aime plus Lenny ? »
« Je ne suis pas ton père, je veux juste qu'on me foute la paix. »
« si tu me laisses rester, je serais sage comme une image. Promis Papa. Hein ? Dis oui, dis oui ! »
« Pas question. Retourne chez ta mère tu n'as rien à faire ici. »
« Essaie donc de me faire partir. »
« Tu ne voudrais pas que je te fasse du mal. Tu peux rester cette nuit; mais demain tu devras partir... Et n'essaie pas de revenir en douce parce que je te repère de loin. »
« Même pas peur. »
« tu devrais peut etre... »
« En quoi ? »
« Je n'ai pas à me justifier... »
« Moi non plus alors. Je ne bougerai pas. Fin de la discussion. »
« Tu ne manque pas de mordant à ce que je vois. Mai tu ferais mieux d'être raisonnable. »
« Je le suis. Je me suis trouvé un papa et une maison. Cool non ? »
« Non, c'est pas cool. Tu te trompe de personne. »
Je m'accroche à son t-shirt.
« Tu veux pas être mon papa ? »
« mais pourquoi tu me demande ça, et lache moi où j't'en fou une ! »
« Même pas cap. »

Aussi dit, aussitôt. On peut dire qu'il y a pas été de main morte. Je me souviens d'avoir eu la sensation de planer et ensuite, le choc. Rude. Contre une voiture. J'avais le souffle court et des points qui me brouillaient la vue. Mais je savais ce que ça signifiait et ça gommait tous les dommages. Je gloussai.

« Loup-garou. »
« Je... Enfin... Non ! Tu es folle. »

Je me rapproche de lui à quatre pattes, féline et sauvage, envoûtante.

« Oh je sais ce que tu es.. J'ai croisé la route de pas mal des vôtres. Mais tu voudrais pas que ça se sache, pas vrai Papa ? Alors tu vas me garder à la maison. Que toi, moi et ton petit secret. »
« Personne ne te croirait. »
« Cap. On parie ? »

« Derrière l'écran »

#1 - Prénom/Pseudo : Lou / Union Jack.
#2 - Age : 21 ans.
#3 - Passions : Comme avant toujours
#4 - Comment avez-vous connu le forum? C'est un DC
#5 - Qu'en pensez-vous ? De la bouse
#6 - Code du règlement ? Code okay by Win'

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